Walk in the street...

Sentir cette douleur, qu'elle horrible sensation, comme si elle n'avait pas assez de problèmes comme cela! Il fallait que ces puta*ns de coupures s'arrengent pour qu'elle en ai des pires! Plus ils marchaient, plus la musique s'éloignait, la musique... Une invention extraordinaire qu auras, peut être pas sauver des vies, mais en tout cas celle de Billie. A chaques tentatives... A chaques fois qu'elle se sentait si proche du but... S proche de la mort, une chose la bloquait, et c'etait la musique... Son rêve etait important dans sa morne existence, c'etait la seule source de vie... La seule lumière qui illuminait sa vie. Elle voulait, au moin chanter une fois sur une grande scène, ayant des spéctateurs au devant, l'applaudissant, lui lançant des fleurs a elle et a la bassiste, au guitariste et au batteur...

Oui, c'etait cela son rêve, Billie, ayant une très jolie voix l'avait déja fait, elle avait déja chantée sur une grande scène, mais elle avait quel age... 10 ans? et c'etait pour le mariage de ses parents, aahh... Ce jour elle s'en souviendras toute savie, et comme si c'etait hier. Etrangement, sa mère avait choisie une robe de mariée noire, comme quoi, le liens "gothique" pouvait se passer de mère en fille!

"Courage... On y est presque..." Ces cinq mots, si petits mais pourtant dites avec gentillesse avait de quoi encouragée la jeune femme. Comme quoi, il n'y avait pas que le regard qui pouvait être sincère. L'inconnu se rapprocha un peu plus d'elle pour mieu la soutenir. Elle déglutie avec difficultée. La pharmacie etait enfin proche des deux jeunes personnes. Tant mieux, la lumière verte et clignotante d'une croix au dessus de la porte eclairait leurs visage, l'obscuritée commençait a se montrée, la nuit... Déja? Elle n'y prêta pas attention, lorsqu'on 'etaient sur le point de pleurer de douleur, on ne s'inquiètait pas forcément qu'il fasse nuit ou jour.

Enfin ils s'arrètèrent, les mètres avaient paruent pour des kilomètres. Sa tête avait céssée de tourner, oui, mais son teint ne s'arrangeait pas, cette impression de froid et chaud fusionnée, cette horrible douleur dans tout le bras etaient bel et bien là aux grands malheurs de la jeune femme, lorsqu'elle réentendit le son de sa voix, elle dit:

- Oui, ca va allez... E... enfin j'espère.

Elle etait toujours daccord, elle ne refusait pas les soins du jeune homme, la douleur lui faisait cédée s facilement, jamais elle ne se serait laissée aider ou soigner, si Billie n'avait vraiment pas envie, mais la serieusement... La douleur etait trop forte, et son état trop faible pour qu'elle reste dans cet état...

C'est vrai qu'il commençait à faire plus sombre... Jason n'avait pas du tout fait attention au temps qui s'écoulait et n'avait d'ailleurs aucune notion du temps. Peu importe l'heure qu'il était à vrai dire, de toute manière personne ne l'attendait. C'est ça quand on habite seul, pas non plus de compte à rendre, qu'importe l'heure à laquelle on rentre. En réalité, le résultat est parfois le même en famille, mais bon ça c'était autre chose et bien loin de ses préoccupations actuelles alors inutile de s'y attarder. Personne ne l'attendait chez lui, mais ici quelqu'un avait besoin de lui... C'était tout ce qui comptait. Et il ne pensait à rien d'autre. Il espérait juste pouvoir l'aider...

Il l'observa à nouveau pendant ce petit temps d'arrêt. Son visage était toujours aussi marqué par la douleur qu'elle devait ressentir. Il acquiesca à nouveau quand elle rectifia qu'elle espérait que ça allait aller. Lui aussi, l'espérait. Mais ça lui rappelait, qu'il ne fallait pas perdre de temps. Il fit un pas, l'encourageant toujours à le suivre et la soutenant toujours, il ne lacha qu'une main pour ouvrir la porte et se tortillona pour la faire entrer sans la lacher, car il avait vraiment peur qu'elle se sente mal encore... Il laissa la porte se refermer seule. Une seule personne occupé avec un client.

- Bonsoir!

Entrer à l'intérieur faisait soudainement un contraste un peu brutal avec l'extérieur, changement de température, calme aussi. Il y avait rarement de quoi s'assoir dans les magasins, mais ici c'était possible... Il l'amena jusque là et l'aida encore et lui dit à voix basse.

- Tiens, assis toi ici, vaut mieux que tu reprennes un peu de force en attendant...

Peut être aussi qu'il avait comme une légère impression que s'il expliquait directement la situation au pharmacien, il lui conseillerait de l'emmener à l'hôpital et qu'il ne le souhaitait pas. Maintenant... une simple question traversait son esprit... elle lui avait dit que ce n'était pas vraiment une foulure... pouvait-il croire en sa propre hypothèse?... Il fit le tri rapidement, que pouvait-elle avoir d'autre? Il n'y avait pas énormément de possibilité. Il la regarda donc. Elle avait l'air tellement mal, si faible aussi. Il jeta un oeil, le client payait.

- Bon... pas de crème alors... si c'est pas ça... désinfectant plutôt? Je fais pour un bien, ce sera jamais perdu, si tu penses qu'il te faut quelque chose en particulier, dis-le, hésite pas!

Il lui lacha doucement la main, et la laissa quelques instants pour prendre la place du client qui partait. Bon alors... qu'est-ce qu'ils avaient besoin? Du désinfectant... Non, pas celui là, l'autre plutôt, aussi efficace mais un peu moins douloureux... Voilà, merci... Avec ceci? Il fallait bien le mettre sur quelque chose le désinfectant... Oui, voilà, ça se sera parfait... Désinfecter, ça suffisait pas non plus, il réclama encore quelques bricoles nécessaires, ignorant l'étendu des dégats, il prévoya large. Mieux valait prévoir trop que pas assez et puis il n'était pas sûr à 100% de ce qu'elle avait alors autant avoir de quoi s'adapter. Bon alors, de quoi soigner, de quoi panser, qu'est-ce qu'il fallait encore? Vous avez quelque chose contre la douleur qu'on peut avoir sans ordonance? Euh... faites voir... pas de recommandations particulières... ça agit sur la fièvre aussi... parfait... D'accord, je prendrais ça aussi. Voilà, merci. Ca devrait suffir pour les premiers soins... Il sortit son porte feuille et paya. S'il s'était trompé sur les causes de sa blessure, elle l'aurait arrêté avant à moins qu'elle ne l'ai pas entendu ou pas écouté vu son état...

- Merci! Au revoir!

L'homme jeta un oeil sur la jeune fille, pas dupe sans doute, mais ne dis rien. Jason retourna vers elle et lui sourit doucement, il ne savait pas si c'était son imagination ou bien la lumière du magasin mais sa paleur était inquiétante. Il allait lui falloir encore un peu de courage... Espérons que ça serait efficace. Heureusement qu'il connaissait bien les lieux autour...

- Je crois que ça devrait convenir... On peut y aller... Encore un petit effort... Ca va allez...

En réalité, il allait lui en falloir encore pas mal, car ça n'allait pas être très agréable mais il fallait bien y passer, elle n'avait pas le choix, et de toute évidence, pour qu'elle se laisse faire ainsi c'est qu'elle devait vraiment terriblement souffrir, alors ça ne pouvait sûrement pas être pire. Il lui tendit à nouveau la main et se pencha vers elle pour l'aider, il avait vraiment cette impression de la voir faiblir de plus en plus et ce n'était pas des plus rassurant. Il aurait voulu pouvoir faire plus vite, mais il ne pouvait pas l'aider à se soigner comme ça au milieu de la rue, il fallait qu'elle tienne encore...

Personne dans sa vie, nul sait combien de gens elle a rencontrée, ne lui avait tendu la main. On ne pouvait pas dire que Billie n'avait jamais connue personne, bien au contraire, Billie avait été habituée aux réunions, oui, ses parents etaient riche, pendant assez longtemps, la jeune femme avait vécue sous la richesse de ses parents mais lorsque Mme Jones Carlos fut décédée, il y a d'ici 1 semaine, Son père, sans prévenir personne vôla tout l'héritage.

Non, Billie n'etait pas une SDF biensure, mais a l'idée de savoir que son père s'etait barrée a sa naissance et qu'il revienne juste pour l'héritage... C'etait pas génial! Le passage de la porte fut, un peu compliquer, mais ils réussirent a passé, le changement de température fut doux pour certains mais pour Bill, il etait horrible, elle avait l'impression d'étouffer, mais elle n'avait pas chaud pour autant. "Bon... pas de crème alors... si c'est pas ça... désinfectant plutôt? Je fais pour un bien, ce sera jamais perdu, si tu penses qu'il te faut quelque chose en particulier, dis-le, hésite pas!", Billie acquiescia [J'ai toujours du mal avec ce mot >.<] d'un signe faible de la tête.

Le jeune homme la fit s'assoir, puis il lacha doucement sa main, a ce moment ci, la ou sa peau a elle n'etait plus au contacte de la sienne a lui, elle se remit un peu a trembler... La lumière de la pharmacie lui donnait un aspect fantomatique a cause de sa pâleurs. La jeune femme s'humecta les lèvres, non pas qu'elles etaient sèches, mais c'etait une manie qui restait, qui reste et qui resteras souvent chez elle. Elle aimait bien avoir les lèvres légèrement humides... Elle poussa un petit soupire, "j'en ai marre d'être comme ca!" pensa t elle au fond elle.

Oui... C'etait jamais agréable de se retrouver dans cette posture, encore moin lorsqu'on aimait pas montré sa faiblesse aux autres sans même le vouloirs. Pourquoi? C'etait comme ca... c'etait la vie, ne jamais montrer aux autres sa faiblesse de peur qu'ils la poignardent par derrière. Son regard se posa sur le garçon encore inconnu a elle, il parlait au pharmacien, une autre personne entra puis commenca a attendre qu'il ai finit pour prendre sa place. Dailleurs cette personne lança un regard de dégout a Billie, mais parcontre, pour ça elle avait encore de la force! Elle le fusilla du regard, mais elle voyait flou. Lorsque le grand père tourna son regard ailleurs, Billie passa sa main sur son front, et son autre main etait sur ses genoux, elle évitait de trop la bougée, elle écouta un peu la conversatione ntre le pharmacien et le jeune homme.

Biensure, si il avait pas pris la bonne chose, il l'aurait arrêter avant de payer, c'etait pas donner le materiel médical. A vrai dire, Billie ignorait les efforts qu'elle devrait faire, En réalité, elle ne comptait pas les minutes qu'elle passait, même si elles passaient comme des heures. Le jeune homme revînt vers elle. Ses tremblements se firent déja moins "secoués" XD. Tout simplement car on etait toujours rassuré lorsqu'une personne etaient proche de sois. Il l'a soutînt a nouveau, une nouvelle fois elle entendit la voix l'encourager. Billie remua les lèvres pour parler d'une voix toujours aussi faible:

- O... Ou est ce que l'on v... va ?

Demanda t elle. Billie etait rassurée, sans l'être vraiment [Logique hein? XD], elle ne connaissait pas du tout cet homme même si elle avait l'impression d'avoir uen confiance profonde en lui. Les gens cachaient bien leurs jeux quelques fois!

Jason aida la jeune fille à se relever, et la soutenut à nouveau, l'aidant à marcher comme il le pouvait. Il se retourna avant d'arriver devant la porte mais croisa le regard du grand père qui n'avait pas beaucoup changé de celui qu'il avait lancer à la jeune fille sans qu'il ne le voit lui, en tout cas, s'il ignorait ce détail, ça le fit changer d'avis, pas de temps à perdre avec des gens comme celui-là, il ouvrit donc la porte et recommenca le même manège que pour entrer, bien qu'étant cette fois du côté de la porte c'était plus facile. La soutenant toujours, ils sortirent alors sans se retourner. Retrouvé l'air frais du dehors n'était pas pour lui déplaire mais il espérait qu'elle ne vivait pas trop mal ces changements de température, inutile qu'elle finisse encore plus malade qu'elle ne l'était au départ. Cela dit, encore une fois, il n'avait pas grand chose d'autres à lui proposer.

C'est alors qu'elle lui demanda d'une voix toujours aussi faible, où est-ce qu'ils allaient. Question tout à fait légitime d'autant plus qu'il semblait la guider à nouveau vers un autre lieu. Et oui, toujours le même problème, c'était bien d'avoir ce qu'il fallait pour la soigner mais il n'allait pas faire ça au milieu de la rue. Il fallait donc qu'il continue de lui expliquer comment il voyait les choses à présent. Il fallait trouver un endroit calme, pas trop de passage. Ce qui finalement était tout à fait faisable. Le problème c'est que cela signifiait quasi-nécessairement se retrouver seule avec elle. Pour lui, ça ne posait pas de problème. Mais il était tout à fait conscient qu'il ne devait pas en être de même pour elle. Il était en effet toujours difficile de faire confiance comme ça à un inconnu, surtout dans l'état de faiblesse dans lequel elle se trouvait. Elle était absolument incapable de se défendre. Néanmoins il était sincère et ne lui voulait pas de mal, si c'était le cas, il n'aurait pas pris la peine d'acheter les médicaments. Ce n'était vraiment pas une idée pour mieux la piéger, il n'en aurait pas eut besoin dans son état...

Il la regarda alors, marchant toujours aussi doucement pour ne pas la fatiguer. A vrai dire, si elle acceptait, il n'avait pas loin à aller... Il y avait déjà pensé, il n'avait pas non plus choisi cette pharmacie au hasard. Il fallait aussi un endroit neutre. De toute manière, il ne connaissait personne qui habitait dans les environs, il avait donc penser à autre chose... mais il était bien conscient de ce qu'il lui proposer... C'était loin d'être l'idéal mais il ne voyait pas vraiment d'autre solutions. Il n'allait pas lui proposer de faire toute la route jusque chez elle ou chez lui, ce serait pire encore...

- Eh bien... J'ai pas de propositions idéales... il faut qu'on trouve un endroit plus tranquille où on pourra s'occuper de te soigner... on a pas beaucoup le choix... Là, juste en face, il y a un café, je suis déjà allé une ou deux fois, c'est bien tenu, alors je sais que c'est pas l'idéal mais si tu es d'accord on peut aller là-bas, on pourra faire ça discrètement dans les toilettes il y a des lavabos, mais... c'est juste une idée comme ça, je comprendrais que tu refuses... je sais que c'est pas évident de faire confiance en des inconnus... Si tu as une meilleure idée, hésite pas... Je vois pas trop où on pourrait aller sinon...

Il réfléchit encore rapidement, il ne voyait vraiment pas où il pouvait l'emmener... il avait pensé d'abord à l'hygiène pour ses soins et à la discretion aussi, par rapport à elle, ils allaient pas faire ça au milieu de tous le monde, il s'était dit aussi qu'il fallait un endroit neutre... mais restait le problème de la confiance. Il ne pouvait pas lui en vouloir si elle refusait. Maintenant, il n'était pas impossible qu'elle ait une meilleure proposition et dans ce cas là, il n'y verrait sûrement aucun inconvénient. Il se permit juste de rajouter au cas où seul le doute qu'elle pouvait avoir en lui la faisait hésiter, même s'il n'était pas sûr que ce soit le seul point noir de son idée.

- Je comprendrais bien si tu ne veux pas rester seule avec moi comme ça, je sais pas quelles preuves je peux te donner pour te rassurer mais je te jure que je te veux aucun mal au contraire, je veux juste t'aider.

C'est vrai que des preuves c'était pas évident... mais il ne lui voulait aucun mal ça c'est sûr... Son regard était d'ailleurs sincère, mais c'était à elle de décider s'il ne l'était qu'en apparence ou profondément. Au pire des cas, il lui laissait le matériel et elle pouvait se débrouiller seule mais sincèrement il doutait un peu qu'elle y arrive, c'était pas évident et il ne serait pas vraiment rassurer de la savoir toute seule comme ça non plus... Il attendit donc qu'elle donne son avis, il était un peu gêné de lui demander ça, mais en même temps il ne voyait pas d'autres solutions sur le moment. Il espérait alors simplement qu'elle accepte ou bien ait un autre endroit où aller...

| Dit, J'voulais te d'mander, c'est quoi un adjectif qualificatif ??? Je fait mesdevoirs de francais en même temps d'écrire loul XD et si je trouve pas, je peux pas faire ma feuille et je serais en cours -__-" |

Le doute... La peur... La douleur... Avec ces trois adjectifs, il etait dure de réfléchir, encore plus difficile lorsqu'on avait besoin d'aide. Billie avait quand même raison de s'inquiétée, elle aurait pu très bien se retrouver avec quelqu'un de mauvaise foi! Il aurait très bien pu, dans le café, ou plutot, dans les toilettes, profiter d'elle, ca arrivais fréquemment ici... De toute façon, au pire, La voix etait un exellent remède contre ces choses là! Elle pouvait très bien criée, la voix ca servait a quoi a votre avis? Elle ne servait pas qu'a parler ou a chanter!

Le nombre de jeunes filles retrouvées morte au bord de la route... Il fallait y penser, mais il ne fallait pas non plus devenir parano et fuir a chaques fois que l'on pouvait voir un garçon que l'on ne connaissais guère! Dailleurs ce n'etait pas du tout le genre de Bill, elle etait méfiente de nature, mas ce n'etait pas un défaut mais plutot une qualitée. Vallait mieux se méfier. Billie écouta ce que lui dit l'inconnu. C'etait vrai que Billie n'aurais pas voulue que tout ces gens voient ce qu'elle s'etait fait au poignet!

Déja que les gens la prenait déja pour une tarée en voyant ses habits, ce qui n'a rien a voir! Nimporte quoi, les préjugés l'enervait vraiment, dailleurs elle se rappela d'un jour qu'elle etait a la plage, dailleurs elle y fit une très mauvaise rencontre! Un homme a peu près ayant la trentaine s'etait moquer d'elle, il ne cessait de lui dire qu'elle etait maigre alors que Billie avait des courbes généreuses et elle, faisait le rapport avec son surpoid, elle lui en avait coller un bon dans la figure, mais ensuite, il avait essayer de la noyée [Le malade XD].

La plage etait l'endroit le plus apprécier chez Billounette, c'eait le seule ndroit ou le vent emportait ses idées noires, c'etait calme, appaisant... Un très bon endroit de tranquilitée lorsqu'on etaient aussi étrange et stréssée que Billie. Un autre endroit? Il n'allaient pas non plus allé a la plage -__-", elle dit:

- N... non, Je pense que ce seras bon...

Fit elle en begayant. "Tu n'arrives même plus a parlée! Mais regarde toi! Tu as attendue sagement que quelqu'un te ramasse par terre pour te sentir aimer?! Tu avait prévu ton coup?!" Cette petite voix... Elle revenait, comme lorsqu'elle avait ses crises qui la forcait a se mutiler. Non, Elle n'avait pas prévu son coup... Elle n'avait pas attendue que quelqu'un la ramasse par terre a cause de son état d'impuissance, au fond elle, elle le savait, mais cette petite voix, dans sa tête lui faisait douter de ses propres actions...

Non! Il fallait lutter, cette petite voix n'etait qu'imaginaire, elle savait très bien que son état n'etait pas prévue, jamais elle n'aurais une chose pareille! Ce n'etait pas du tout son genre! Alors qu'elle se battait avec cette voix qui la faisait tant souffrir, celle du jeune homme retentit et raisonna a ses oreilles, faisat taire celle qu'il y avait enfouie au plus profond de son âme.

- J... Je te crois.

Ces mots sortirent tout seule de sa bouche, puis elle trouva la force de dire:

- Avec t... tout ce qu'il se passe i...ici, j... j'ai du mal a faire confiance aux autres.

[lol la grammaire c'est pas mon fort mais bon ça, ça va encore, mais peut être que je réponds un peu tard pour t'aider dsl... cela dit si je te dis que c'est un mot qui donne une qualité à un nom, ça aide pas beaucoup... des exemples peut être? un ciel bleu ou bien une réponse idiote (comme celle que je suis en train de te faire toutes mes excuses), un vase plein de fleurs,... mais en tout cas ce sont bien des adjectifs qualificatifs... il parait que mes explications sont vraiment nulles alors pas de chance pour toi... c'est quoi comme type d'exercices enfin si t'es toujours occupée avec ça...? Par contre, la peur, le doute, la douleur utilisé dans ce sens... j'aurais plutôt vu ça comme des noms? non? scratch

]

Jason attendit simplement sa réponse. Il pouvait comprendre son hésitation et ne voulait toujours pas la brusquer. On entendait tellement de choses, c'était normal de se méfier, surtout pour une fille, et surtout dans l'état de faiblesse dans lequel elle se trouvait. Elle ne devait pas l'ignorer. Quand on se retrouve dans une situation où on est plus faible dans tous les cas, la méfiance réapparaît grandit. Elle donna alors sa réponse en bégayant toujours, même parler elle avait du mal à présent... Elle répéta à nouveau, ils pouvaient y aller, elle le croyait. Il acquiesça alors et la soutenu toujours pour traverser la route en direction de ce café dont il venait de parler. Elle ajouta qu'il était difficile de faire confiance. Il acquiesça une nouvelle fois et confirma.

- C'est normal... c'est très difficile de faire confiance... on sait jamais ce que l'autre pense vraiment... surtout quand ta confiance a déjà été trahie auparavant...

Faut dire aussi, et en tant que gothique, elle aussi avait du vivre ça, que la méfiance s'accentuait quand sans cesse on avait été confronté à la critique, au jugement, à la moquerie. Il en avait entendu pas mal à ce propos. Elle aussi sans aucun doute. Et même encore plus marqué sans doute si on la voyait faire ce qu'elle se faisait sur les bras. L'incompréhension face au style, face au geste, qui encourage au rejet et à la méchanceté. On faisait pas de cadeaux. Il avait une amie qui avait renoncée à son apparence gothique à cause de ça. Il avait toujours essayé de s'en moqué, d'être au dessus de ça, mais c'était pas toujours facile. Le problème c'est qu'à force, ça rendait plus fermé, plus méfiant, plus dur aussi. Et il fallait bien veiller à ne pas finir par faire la même chose au bout du compte... Mais le plus dur c'était bien quand quelqu'un en qui on a confiance, agit en un sens contraire. Il avait toujours eut du mal à l'accepter. Et c'était le cas du genre de situation auxquelles ils pouvaient penser dans le cas présent.

Cela dit, ils arrivèrent face à ce café, il la regarda à nouveau, cherchant toujours à lui faire comprendre comme il pouvait qu'elle n'avait rien à craindre de lui, mais comme elle avait accepté, il poussa la porte et gardant le même manège que dans la pharmacie, entra avec elle. Il n'y avait pas trop de monde, tant mieux, mais les regards se tournèrent vers eux avant de repartir dans leur conversations. Il jeta un regard à la patronne du café qui sortait du bar pour aller servir des clients.

- Bonsoir...

Il la regarda s'éloigner ensuite, puis soutenant toujours la jeune fille (adj qualificatif lol) il la guida vers les toilettes qui se trouvaient en direction du bar. Il en profita pour emprunter discrètement un verre propre (encore un lol) au passage dans la pile qui attendait d'être utilisé... ça pouvait être utile... il le ramènerait ensuite. Puis, une fois encore poussa la dernière porte qui les amenaient dans les toilettes du café. Il s'arrêta alors et referma la porte derrière lui. Non, il ne se jeta pas alors sur elle pour justifier les inquiétudes qu'elle pouvait avoir, il l'amena de la même manière calmement près des lavabos... Comment faire maintenant? Il allait pas la laisser debout quand même... Voilà qui ferait l'affaire, il y avait moyen de s'asseoir contre le mur.

- Tiens, tu peux t'asseoir ici...

Il l'aida s'assurant qu'elle ne puisse pas se faire mal et la relâcha alors. Il posa le sac de la pharmacie et le verre sur le bord du lavabo, se lava les mains puis se pencha vers elle. Il était bien content d'avoir passé au lycée un espèce d'équivalent de brevet de secourisme qui lui éviterait de faire pire que mieux en voulant la soigner. Cela dit, la désinfection de plaie comme ça, il avait déjà fait ça à plusieurs reprises donc ça n'allait pas poser de problème. Même si pour qu'elle est mal comme ça, elle devait l'avoir laissé ainsi sans soin pendant un bon moment...

- Comment tu te sens? Ca va aller? Toujours d'accord pour que je t'aide?

Il se redressa alors, et sortit le désinfectant et le médicament qu'il avait pris en plus en se disant que ça pouvait toujours la soulager un peu... Il garda celui là entre ses mains et vérifia qu'il retrouvait bien ce que le pharmacien lui avait indiqué à ce sujet. Il respecta les prescriptions, mit de l'eau dans le verre et se mit à nouveau à sa hauteur. Il lui tendit alors le tout. Elle avait toujours une main valide donc ça ne posait pas de problèmes de ce côté là.

- Tu peux prendre ça pour commencer...

Il lui présenta aussi la boite au cas où elle pouvait s'imaginer qu'il cherchait à la droguer ou autre, on sait jamais on peut aller loin dans l'imaginaire parfois... et quand on est pas complètement rassuré, c'est encore plus facile...

- Tu vois, c'est surtout contre la douleur... pour les états un peu fiévreux aussi... le pharmacien m'a dit qu'il était efficace sans être trop fort... ça ne peut que te soulager un peu... Tu devrais essayer...

Ensuite, il lui demanderait son poignet... bien sûr le médicament ne ferait pas tout de suite un effet miraculeux mais ça pouvait toujours aider un peu... Plus tôt elle serait soignée mieux ce serait pour elle, il fallait pas rester avec ça...

[je me posais une petite question à mon tour tout à fait innocemment... comment je fais pour admettre l'existence de Bill Kaulitz dans le rp, si je m'appelle Kaulitz avec l'apparence exacte de Bill et un frère pile comme Tom? Suspect

lol je pensais tout à coup à ça et sans critique t'inquiètes pas en voyant par hasard un autre de tes sujets...]

| Lol, j'a tout mon grand week end pour faire cette foutue feuille! Ils demandaient de citer des adjectifs qualificatif, et je suis en 4ème super non? Lol, c'est comme les divisions! Je sais pas faire les division, mais bon, ca reste les maths. Donc, en faite c'est comme les adjectifs normaux? Ouais, je pense que c'est des noms silent

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A combien de personnes Bill avait fait confiance? Et combien lui avait fait des coups bat? Sa mère? Non... Sa mère etait très honnête, son père? Oui son père ! Cet homme qui avait jurée fidélité a Mme Jones Carlos et qui etait partit a sa naissance pour revenir pour l'heritage. Quel salaud... Bill avait honte d'avoir un père comme le siens, elle le faisait passer pour mort tellement la honte engendrait la haine et détruisait le peu d'amour qu'elle avait en lui.

Malgré le peu d'amour qu'elle éprouvait pour Mr Jones Carlos, elle épprouvait de la pitiée qui s'y mêlait. Mais aussi de la peur, les rares fois ou son père l'avait engueuler, elle etait sortit de chez elle, des bleus plein la figure et les bras. Et pourtant, elle n'etait pas plus agée que maintenant. Avant de partir d'Espagne, elle avait mal parler a son père, lui, étant alcoolique l'avit battue jusqu'a ce qu'elle aille a l'hospital, dailleurs elle avait garder une cicatrice mais a son coude, son père l'avait fait tomber dans les escaliers ...

Horrible non? Monsieur Jones Carlos reste et resteras Mr Jones Carlos, qu'importe ce qui arriveras, ce seras le père de Bill. La jeune femme écouta ce que dit le jeune homme. Le café d'en face se rapprochait, lorsqu'ils entrèrent, il y eut a nouveau un changement de température, moin grave que celui de la pharmacie, la lumière n'etait pas vraiment forte, tant mieux ! Des gens se retournèrent a leurs passage, certains avaient des regards inquiets, d'autres des regards dégoutés et d'autres des regards neutres.

Bill fronça les sourcils, elle éspérait que la lumière ne soit pas si forte dans les toilettes, comme ci il y avait du soleil, elle plissa les yeux pour mieu voir. Pour mieux voir quoi? Les autres personnes? Pfff... A quoi ca servait puisqu'elle les imaginaient déja dans ses pensées. Ils se rendirent alors vers les toilettes, après que l'inconnu qui la soutenait prit un verre discrètement, Bill avait un noeud au ventre , sa crainte s'approchait, mais avec un gradn soulagement, après avoir fermer la porte derrière lui, il ne se jeta pas sur elle pour lui faire je ne sais quoi d'horrible. Son noeud disparut avec sa crainte même si elle gardait un peu de méfience...

Il l'aida a s'assoir contre le mur, les lumières etaient ni trop forte ni trop assez, et ici, c'etait frais, tant mieux , Bill préférait les endroit frais aux endroits chaud! Elle sentie la fraicheur du mur a travers son T - Shirt et la veste du garcon, elle fut parcourut d'un frisson, mais c'etait déja plus agréable. La jeune femme fit un sigen de tête pour répondre a ce garcon, elle fit oui. Bill poussa un leger soupir, ca faisait du bien de s'arrêter un peu, elle ferma un moment les yeux pour essayer de calmer ses battements de coeur qui s'emballait et qui lui faisait mal a la main .

Elle entendit l'eau couler dans le lavabo, elle en déduit sans ouvrir les yeux qu'il se lavait les mains, puis elle r'ouvrit les yeux, elle avala sa salive avec difficulté comme elle avait fait de nombreuses fois avant d'arriver ici. le jeune homme lui donna un verre d'eau légèrement brouillé par un medicamment qui fondait dedans, alors qu'elle allait demander ce que c'etait, il lui montra la boîte puis lui parla. Bill n'imaginait même pas le gout que ca devait avoir. La petite voix vint a nouveau "Boit pas ca! Ca ce trouve il te drogue, qui te dit qu'il a mit les bonnes doses?" Malgré ca, elle but le contenu du verre puis fit une légère grimace avec la force qui lui restait. C'etait acide!

- Berk!

Dailleurs ca lui rappela un medicament qu'elle avait pris un jour pour un gros rhume, qu'elle horreur!

| J'y avait pas penser! J'suis vraiment bête -__-' lol |

[lol ok! vous devez en citer comme ça au hasard, même pas par rapport à un texte ou quelque chose de ce genre? utile les exos de grammaire décidément... oui je pense, ça correspond aux adjectifs normaux, ça permet juste de différencier par rapport aux numéraux ou aux possessifs par exemple... Bon courage en tout cas!! Pour les divisions, j'ai toujours eu du mal aussi, mais t'inquiètes après, tu le fais plus qu'à la calculatrice lol (et pas grave pour les noms lol c'était juste pour rester dans le sujet)]

Jason lui tendit donc le verre et attendit sa réaction. Elle prit ce dernier et but avant de grimacer de dégoût, de toute évidence ça devait pas avoir un bon goût... faut dire qu'il n'avait jamais vu de médicaments de ce genre avoir un bon goût. C'était vraiment rare. Bon, fallait reconnaître aussi que ce n'était pas le but non plus... Il jeta un nouveau regard à la boite, puis la reposa sur le lavabo. Il reprit le verre qu'elle avait terminé et esquissa un petit sourire d'excuse.

- Désolé! J'espère qu'au moins ce sera efficace!

Non, il n'avait pas mis de drogue qui la mettrait dans un état second et lui permettrait de faire ce qu'il voulait d'elle. Il n'avait pas non plus poussé la dose qui aurait pu sans aucun doute la mettre dans un état similaire. Non, il espérait tout simplement et honnètement que ce médicament l'aiderait seulement à avoir moins mal, c'était bien pour ça qu'il l'avait acheté. C'est vrai que tout ça n'était pas gratuit et qu'il ne roulait pas non plus sur l'or, mais il n'avait pas du tout pensé à ça sur le moment, il n'avait jamais été capable de gérer un budget et il allait avoir beaucoup de mal à changer ce trait de caractère. Cela dit, ce n'était pas ces quelques dépenses faites pour l'aider qui allait le ruiner non plus. Ce n'était donc vraiment pas un problème. Autant que ça serve pour quelque chose d'utile et pour quelqu'un qui en avait vraiment besoin. Il se redressa, rinça le verre avant de le reposer à côté du sac. Il étala des mouchoirs pour poser le reste, pas la peine de lui rajouter des microbes. Il sortit ensuite le matériel qu'il avait acheté et prépara un minimum ce qu'il aurait besoin. Il agissait calmement et sans précipitation. D'habitude il était plutôt énervé, mais là c'était différent, il évitait tout geste brusque pour ne pas l'inquiéter et pour les soins il fallait aussi rester calme. Puis il s'installa doucement face à elle et tendit la main dans sa direction... pour lui dire doucement avec le même ton qu'il avait chaque fois abordé avec elle:

- Tu me laisses regarder ton poignet maintenant?

Il trouvait important aussi de lui demander chaque fois son avis pour ne pas l'inquiéter inutilement et surtout ne pas la forcer. Il préférait toujours conserver une certaine réserve surtout qu'ils arrivaient maintenant au fameux poignet. Si elle cachait ce qu'il pensait, elle ne devait pas avoir terriblement envie que ce soit découvert et peut être hésiterait-elle encore un peu. A son goût c'était le moment le plus délicat, ce qui à son avis aurait été le plus difficile. Néanmoins vu le chemin qu'ils avaient parcouru et son état de faiblesse, il doutait fortement qu'elle change d'avis maintenant. Elle avait tout de même eut le temps d'y réfléchir et si elle avait prévu de refuser elle l'aurait repoussé bien avant.

Sa main frolait presque la sienne, elle n'avait qu'un geste à faire. Ou même rien qu'un signe de la tête. Peut être lui demandait-il trop souvent, mais encore une fois il préférait ainsi. C'était important qu'elle garde un pouvoir de décision même si c'était symbolique puisqu'elle lui avait déjà dit oui. De toute façon, il ne fallait jamais rester sur ses acquis, c'était normal de lui demander encore son avis. Cela dit la patience qu'il se sentait développé avec elle l'étonnait... D'habitude, il était plutôt tout le contraire. La situation sans doute suffisait à le rappeler à la raison tout de même. Il avait l'impression qu'il vallait mieux agir ainsi, juste pour essayer de lui montrer qu'elle pouvait avoir confiance en lui. La confiance ça se mérite. Il ne fallait pas baisser la garde. Il espérait simplement que sur ce point, elle pensait de la même manière...

[Mais non, t'y as pas pensé c'est tout! Mais c'est juste que j'aurais été embêté si après on nous avait comparé à eux... lol j'aurais pas pu faire de rapprochement cohérent! Mais c'est pas grave, t'inquiètes pas, c'est qu'un détail!!]

| Juste en cité au hasard, enfin, on doit choit faire une sorte de poésie avec des adjectif qualificatif du genre: M = Mignonne, A = Adorable, E = Enervante... Et moi j'ai choisis forcément "Bill Kaulitz". |

Elle aussi éspérait que ce soit efficace ! Les médicament qu'on devait faire fondre avaient rarement un gout de fraise, ils avaient un gout acide et amère en même temps qui restait longtemps dans la bouche, mais qui, au fond vous voulais du bien . Dailleurs pour essayer d'enlever ce gout désagréable, Bill dut avaler plusieurs fois, déja qu'elle avait du mal, alors imaginez le resultat. Une nouvelle fois, elle s'humecta les lèvres. Erk! Elle avait aussi le gout sur ses lèvres, mais il partit bien vite lorsqu'elle les humectifia. Le jeune homme lui repris le verre puis le rinça, elle entendit a nouveau l'eau couler pour rincer ce dernier.

Ca pouvait paraître étrange mais le bruit de l'eau qui coule etait reposant... Enfin, c'est ce que trouvait Bill, c'est pour cela qu'elle aimait beaucoup la plage. Mais elle pouvait rarement y aller a cause du soleil. Elle n'etait pas allergique, encore heureux, quoi que au moin ca aurait justifier pourquoi elle n'aimait pas le soleil! Alors que la elle detestait le soleil, ca rendait joyeux les autres personnes, mais pourquoi??? Le soleil brûle, le soleil fait mal aux yeux! Qu'y avait il de si joyeux a ca? Le jeune homme s'abaissa pour être a son niveau avec le materiel, Bill put replonger son regard dans le siens... Pourquoi lui faisait elle confiance? Il y avait beaucoup de chose qui pouvat justifier, déja il avait eu la gentillesse de l'aider, de lui payer le materiel, et aussi de la soignée, et il y etait aller avec de la douceur... Que demander de mieux lorsqu'on craignait tout le monde? C'etait un geste généreux de la part de cet homme et Bill s'en souviendras toute sa vie comme ce regard. Il lui demanda enfin pour son poignet...

Biensure, elle hésitait. "Si tu lui montres ton poignet ma belle, il penseras de toi comme tout les autres! Il penseras que tu es une malade mentale!" Cette voix... Qu'elle sensation horrible! Cette voix n'etait qu'imaginaire, mais au fond elle n'avait peut être pas tort... Non, de toute facon elle avait confiance en lui! "Tu as torts de lui faire confiance comme cela!", Peut être qu'elle avait tort, mais elle n'allait pas le repousser de la sorte, pas après tout ce qu'il avait fait déja pour elle! Il tendit sa main vers son poignet, elle posa son regard sur sa main puis elle bougea son poignet qu'elle avait ramenée vers elle, pour aller vers la main du garcon. Au fond, son noeud revenait dans son ventre, elle avait peur que ca fasse comme avec les autres personnes qui avaient essayer de l'aider.

Tous etaient partit en courant ne voyant ce qu'elle se faisait.
|Désolée encore du petit post mais je me tape une bonne migraine -__-" |

[ah d'accord!! bon choix lol et pour la grandeur du post t'inquiètes pas, il y a pas à un nombre de lignes minimum à atteindre! Wink

Et pas de chance pour la migraine... pas très agréable tout ça... ]

La jeune fille bougea un peu, il descendit son regard sur son poignet, doucement elle le posa dans sa main... Il lui fit un tout petit sourire, juste pour la remercier de sa confiance tout simplement. Il croisa son regard et y trouva de l'inquiétude. Il redescendit le regard par son bras, ces griffes... puis resta sur le bracelet en cuir... Son inquiétude n'était qu'un indice supplémentaire, en complément de tout ceux qu'il avait déjà qui continuait de lui montrer que sa première inquiétude était fondé. Il avait une idée de plus en plus précise de ce qu'il trouverait là-dessous. Il avança doucement son poignet davantage vers lui pour mieux y accéder... Il avait commencé à lui dire tout ce qu'il allait faire par conséquent il continua sur sa lancée...

- Bon... on va déjà enlever ton bracelet... je suis désolé si ça fait mal...

Oui, ça l'inquiétait un peu mais en même temps il n'avait pas le choix... Il fallait forcément passé par là de toute manière... Il releva donc doucement son poignet, il avait un bracelet en cuir assez similaire par conséquent il avait tout à fait l'habitude des systèmes d'ouverture c'était pas un problème. C'est surtout les frottements qu'il essaya d'éviter, en l'ouvrant et lui retirant délicatement. Il lui enleva donc, jetant juste un oeil pour voir sa réaction, en principe ça ne serait pas en contact direct avec la blessure donc ça devrait passer, il découvrit en effet une bande en-dessous. Heureusement qu'elle en avait mis une tout de même d'ailleurs! Vu l'état, elle l'avait depuis un moment. Il se demanda combien de temps elle l'avait laissé, sans prendre la peine d'y jeter un oeil mais évita néanmoins de lui poser la question, il ne voulait pas la mettre mal à l'aise.

Il posa le bracelet à côté du reste sur le lavabo, il lui rendrait après bien sûr. Puis se concentra sur la bande, il leva un regard vers elle, puis doucement, plus doucement encore, pris le bout qui tenait le tout dans le but de dérouler ensuite. Au début, ça posait aucun problème mais il craignait le moment où il arriverait sur la plaie... Il s'arrêta juste à cette hauteur...

- On va y aller doucement... t'inquiètes pas... Tu veux qu'on parle un peu, ou bien tu veux de la musique ou quelque chose pour essayer de te concentrer sur autre chose ou tu préféres le silence?

Il avait pensé à ça tout à coup, ça se fait ce genre de choses, détourné l'esprit des gens pour qu'ils fassent moins attention à la douleur. Il aurait pu le faire de façon indirecte en posant des questions mais une fois encore il préférait lui demander directement. Après tout, ça dépend des tempéraments, tous le monde n'a pas envie de ce genre de pratique.
Tout en disant cela, il commença tout doucement à découvrir la plaie... il essayait de le faire le plus délicatement possible... mais ça devait tout de même être difficile pour elle... car ce qu'il commencait à découvrir tout doucement n'était vraiment pas beau à voir... et correspondait à ce qu'il craignait... Néanmoins, si déjà il fallait se plier à l'évidence sur l'origine de ses coupures, il n'était toujours pas parti en courant et cette idée ne lui traversa l'esprit à aucun moment... Ce n'était pas encore maintenant qu'il l'abandonnerait à son triste sort... Non, il continua doucement ce qu'il avait commencé...

| Ouais mais bon, c'est pas super de faire plus de 30 lignes et d'en découvrir 20 ^^ |

C'etait le moment... Un moment de gêne... Un moment surement de douleur... Mais aussi un moment de peur... Non ce n'etait pas une plae du genre "plus de peur que de mal" au ontraire, c'etait le contraire! Même si en s'étant fait ces scarifications, elle avait peur. L'automutilation etait une marque visible et extérieure de souffrances intérieures, elle etait la manière que Bill de souffrances intérieures profondes choisit pour exprimer ses souffrances intérieures. Elle etait aussi symbole de complicité ou de culpabilité dans l'offense (fausse culpabilité) démontrant une grande colère dirigée vers elle-même vu son incapacité ou impuissance à n'avoir pu résister à une grave offense. D'autre part, elle etait une colère de n'avoir pas été capable de confronter l'agresseur. C'etait en définitive une colère mal dirigée, non exposée et incorrecte dans la tête de Bill, un peu comme si quelqu'un doit payer, mais il n'y a personne pour prendre le blâme, alors il ne reste et ne restera à jamais que soi-même.

Bill est souvent incapables de dialoguer relatant des émotions, elle arrive à relatée des faits mais elles sont détachées complètement de leur for intérieur émotionnel. Sa vie intérieure passe par ses cicatrices, c'est ainsi qu'elle en fait la démonstration et le dialogue avec son entourage. C'est une spirale profonde de mépris grave et de honte reliée à l'impuissance et l'absence de confiance (perte) en qui que ce soit pour lui venir en aide. Et ca c'etait le point d evue de Bill.

Certains voyaient l'automutilation comme un acte dénuer d'intelligence qui entrainait la perte de contrôle de sois même, oui, c'etait ça en partie, mais les gens pensent souvent que si Bill se scarifie mais pour mieux s'intégrée en s'interdisant de saigner, mais pourtantc'est ce qu'elle fait... Le jeune homme lui posa une question... Parler? Musique? Silence? Le silence etait inquiètant, la musique etait une chose que Bill aimait énormément et elle ne voulait pas mêlée la musique a ses problèmes. Parler? Oui pourquoi pas, peut être que ca la rassurerais plus!

- je voudrais plutôt qu'on parle... C... C'est plus rassurant!

dit elle. Bill sentait la bande qui commencait a s'enlever, l'épaisseur diminuait pour enfin rester que la dernière couche de tissus qui bandait le poignet laccéré de la jeune femme, elle eut un frisson, l'angoisse...

[La différence était pas si grande! Mais t'inquiètes pas, tes messages sont toujours super qu'ils aient 10, 20 ou 30 lignes, je risque pas de m'en plaindre! Very Happy

]

Jason juste les yeux lorsqu'elle donna sa réponse, et lui sourit un petit peu avant de replonger son attention sur son poignet et la bande qu'il commencait à retirer de sa plaie. Elle préférait parler. C'est vrai que c'était sûrement plus rassurant comme ça... il avait d'ailleurs espéré qu'elle fasse cette réponse. Mais maintenant, qu'elle l'avait annoncée, il hésitait un peu sur ce qu'il devait lui dire. Il aurait volontier proposer de faire un peu connaissance mais il avait peur de la mettre mal à l'aise en parlant de sa vie ou de sa famille par exemple... Pour laisser ce genre de traces sur sa peau, c'est que ça ne devait pas aller très fort... Et on tombait tellement facilement sur des sujets délicats. Oui, mais alors, c'est quoi un sujet neutre? Il ne lui en venait pas beaucoup à l'esprit. Il ne montra pas cette hésitation qui venait en lui et acquiesca à ses propos.

- D'accord! On va parler alors! Je préfère aussi!

Tant pis, il raconterait ce qui lui passait par là tête, ça irait très bien. Le tout c'était de commencer après ça irait mieux sans aucun doute. Il n'était pas vraiment du genre à être celui qui occupe le centre des conversations au milieu d'un groupe, ou bien celui qui trouve toujours quelque chose à dire ou à raconter. Il avait un peu de mal avec tout ça. Mais en principe seul à seul avec une personne, ça allait toujours mieux... Pourquoi pas cette fois-ci? La situation peut être... Elle surtout. Il avait peur de mal faire. Peur de blesser ce regard fragile. Son visage penché sur la bande fine, il ne montra pas cette inquiétude, et reprit la parole aussi vite affichant un air plus décontracté qu'il ne l'était réellement.

- Pour commencer, qu'est-ce que tu pen...

Mais alors qu'il entamait difficilement le début de son petit discours ayant trouvé quelque chose à dire, elle frissonna... de froid vraiment? Il s'interrompit donc...

- Tu as froid?

Il lui avait déjà donné sa veste, il ne pouvait plus faire grand chose pour ça... Mais non, c'était lde 'angoisse qu'on voyait dans ses yeux. Il reprit, contre cette angoisse, il ne pouvait qu'avancer...

- C'est vrai qu'il fait un peu frais ici, mais t'inquiètes pas, on va pas rester trop longtemps non plus... Bon alors, alors qu'est-ce que je disais? Euh...

Il avait un peu de mal à se concentrer... tirant tout doucement ce qui restait encore de la bande, dévoilant toutes ces marques de scarification, délaissées au point d'être complètement infectées, pas très joli à voir... Mais ce n'était pas l'infection qui le touchait le plus, c'était la souffrance qu'elle devait vivre qui se dénoncait à travers ces marques et qui lui créait un noeud dans l'estomac, toute cette souffrance venait à le ronger. Elle lui faisait mal mais le mettait en colère aussi, en colère contre tous ce qui pouvait amener des gens à se sentir si mal, à être si malheureux, il avait souvent rapproché l'auto-mutilation à l'expression de la souffrance interne en une souffrance physique, on pouvait aussi voir ça comme une punition... Mais ce qu'il n'ignorait pas non plus, c'était la dépendance qui pouvait s'instaurer face à ce moyen. Presque un soulagement étrange dans la souffrance. C'était pas facile de lutter contre tout ça. Et généralement, on s'y enfonçait plus vite qu'on ne pouvait l'imaginer. La seule chose qui pouvait bloquer c'était la peur que ce soit vu. Mais parfois aussi... ça pouvait devenir un signal. Mais un signal qu'on voit mal, qu'on rejette. Il ne pensait pas qu'elle avait envie de parler de ça. Ils avaient le choix, parler de tout et de rien, racontait n'importe quoi, ce qui passait par la tête ou bien abordait des sujets grave... Il avait peur de le lui imposer. Mais se demander s'il ne fallait pas essayer d'en parler plutôt que de jouer la carte de l'ignorence comme il avait pensé le faire avant. Il la regarda, pas de reproches, non pas d'incompréhension non plus ou de rejet. Son regard était toujours le même. Le même que celui qu'il avait plongé dans le sien au milieu de la foule. Il se redressa ensuite, posa la bande à côté du bracelet, attrapa de quoi la désinfecter puis se replaça devant elle, inutile de lui dire que ça allait piquer... Il glissa doucement sa main sous la sienne maintenant doucement son poignet, mais avant d'avancer de quoi la désinfecter, il dit doucement.

- C'est sûrement pas très rassurant mais... est-ce que tu as envie d'en parler? C'est hyper difficile mais parfois ça fait du bien de parler... juste parler... sortir un peu de ce dialogue fragile avec soi-même... c'est comme tu veux...

Il garda un peu son regard dans le sien. Non, il n'était toujours pas parti en courant et il ne l'avait pas non plus traité de folle. Ce mal-être là ne lui était pas inconnu. Il était passé par là. Parler c'était dur. Surtout comme ça à un inconnu. Quoique... parfois c'était peut être plus facile de se confier sans connaître... Tout dépend... Il ne s'attendait pas plus que ça à ce qu'elle accepte, à elle seule de savoir si ça lui ferait du bien ou si ça ne ferait qu'empirer les choses. A elle de décider. Il n'était pas là pour la faire parler coûte que coûte, si elle ne voulait rien dire, il n'insisterait pas et partirait directement sur un autre sujet, un sujet bien loin de tout ça. Il voulait qu'elle comprenne ça. Jamais d'obligation. Juste une proposition, une main tendue au cas où elle aurait envie de la saisir. Ca ne réglerait pas son problème, mais mieux vallait se libérer en parlant qu'en s'ouvrant la peau... du moins si elle en avait le besoin, la force... Il espérait ne pas la froisser en tout cas, mais l'ignorence non vraiment, si elle aurait pu la rassurer à court terme, elle l'aurait sans doute rendu plus mal à l'aise encore, il ne pouvait décidement pas faire comme si de rien était.

Dans le suicide, il ne s'agit que de cela. Ont est pas une personne haïssable, ou folle, ou faible, ou incapable, parce qu'ont se sent suicidaire. Avoir des idées noires ne veut même pas dire que l'on voulez vraiment mourir. Cela veut juste dire que l'on a plus de douleur que de ressources pour la prendre en charge maintenant. Si quelqu'un empile des poids sur nos épaules, on s'écrouleras au bout d'un moment si jl'on ajoutent suffisamment de poids... quelle que soit notre volonté de rester debout. C'est pourquoi il est si inutile que les gens nous disent : "debout, garde le moral!" - nous le ferions, évidemment, si nous le pouvions. Sauf que certaines personne ne puisse pas le faire, tout comme notre chère Bill.

On n'accepte pas que quelqu'un nous dise, "il n'y a pas de quoi être suicidaire pour cela." Il y a différentes sortes de souffrances qui peuvent mener au suicide. Qu'une douleur soit supportable ou non diffère d'une personne à une autre. Ce qui peut être supportable pour quelqu'un peut ne pas l'être pour nous. La limite où la douleur devient insupportable dépend du genre de ressources dont nous disposons. Les individus sont très différents dans leur capacité à supporter la douleur. Quand la douleur dépasse les ressources qui permettent d'y faire face, le résultat, ce sont des pensées suicidaires, des "idées noires". Le suicide n'est alors ni faux ni vrai; ce n'est pas un défaut de caractère; il n'y a pas à le juger moralement. C'est simplement un déséquilibre de la douleur par rapport aux ressources qui permettent de les affronter. Billie avait beaucoup d'idées noires en ce moment... Elle sentait la dernière couche du bandage partir, elle sursauta un peu en sentant la bande se décoller. Puis elle regardit le jeune homme.

- Nan, c... c'est rien.

dit elle lorsqu'il lui posa une question. Elle tenta de sourire, mais ce ne fut qu'un leger sourire a nouveau.

La première chose que l'on a besoin d'entendre, c'est de savoir qu'on s'en sort. La deusième chose est ceci: on pense souvent au suicide pour trouver un soulagement à sa douleur. On ne veut pas mourir mais arrêter de souffrir. On se souvient que le soulagement est une sensation. Et nous devons être vivant pour la ressentir. Ont ne sentiras pas le soulagement que l"on cherche si désespérément, si ont est mort. En parler? oui... Ca pouvait soulager, sa tête lui tournait mais un peu moin que tout a l'heure, peut être grâce au médicament ? non, c'etait trop rapide, surement car elle etait assise. Puis Bill posa son regard sur son poignet, non pas que ca la gênait d'en parler.

- Je ne pense pas que t... tu comprenne.

dit elle. Puis elle ajouta:

- Et puis, je voudrais pas t'embêter avec c... ca.

Déja, le jeune homme n'etait pas partit en courant, c'etait une bonne chose pour elle, au moin ca la rassurait.

Après lui avoir proposé d'en parler, Jason reporta son attention sur l'état de son poignet. Non, de toute évidence, la meilleure chose à faire c'était bien de désinfecter, mais une fois suffirait pas, il allait falloir qu'elle accepter de se soigner elle aussi... Or jusqu'à présent, il semblait bien qu'elle n'ait pas eut la force de le faire ou pas eut l'envie. Des généralisations on ne pouvait jamais en faire, tout dépend toujours de l'individu. Il imaginait ces deux possibilité peut être il y en avait-il une autre, peu importe à vrai dire, ce qu'il fallait c'est que maintenant elle accepte de se soigner. Une fois commencé, ce serait sûrement plus facile... Il l'espérait du moins. Il approcha doucement sa main de son poignet, pour finir par appliquer délicatement par petites touches le désinfectant... Il allait certainement devoir s'y reprendre à plusieurs fois, elle était bien installée... Il prenait bien garde à ne pas trop appuyer et à ne pas rester trop longtemps, mais repassa plutôt chaque fois, pour que malgré tout le produit puisse s'impréger et agir. C'était déjà suffisemment infecté, il ne fallait plus le laisser sans soin. Inutile que les choses s'empirent encore. Il continua sa tâche calmement, essayant de lui faire le moins mal possible et dit tout en agissant.

- Je te laisserais le désinfectant, il faudrait que tu continues, que tu le fasses régulièrement, c'est important. Tu pourras?

Il regarda encore cette blessure ouverte. Toutes ces solutions recherchés pour chercher un échappatoire, un réconfort quelque part... On a beau s'y réfugier corps et âmes... on a beau y croire... Il est bien difficile d'accepter qu'elles ne résolvent pas le problème, loin de là... Elles l'accentuent. Quoi qu'on espère en le faisant. Ce n'est jamais vraiment une solution. Mais quand ce poignard interne est trop fort, quand le poids est trop lourd, quand on ne se sent plus la force de combattre, on s'y retrouve immanquablement. Il était bien difficile d'en sortir. Même lorsqu'on pense avoir passé cette étape difficile de notre vie... il suffit de peu parfois pour qu'elle revienne au galop. Il releva son regard vers elle. Il s'y attendait un peu, elle s'y refusa. Il ne comprendrait pas. Il acquiesca doucement, non sur le fait qu'il ne pouvait pas comprendre, comprendre on peut toujours essayer... Mais sur le fait qu'elle se refusait à parler. C'est peut être qu'elle n'était pas prête à en parler. Il ne pouvait pas la forcer.

- Comme tu veux...

Mais ensuite elle ajouta qu'ainsi elle ne voulait pas l'embéter avec ça... Voilà un autre problème encore. Un problème délicat aussi qu'on pouvait lier au reste, mais facilement à ce même sentiment de culpabilité. D'autres, ayant vécu les mêmes choses ou des choses plus dures encore, n'ont pas réagis de cette manière. Peut être... des gens ont aussi lutté contre moins que ça. Alors à cet argument là, par contre il ne put s'empécher de répondre mais toujours aussi calmement. Si elle ne voulait pas en parler, il pouvait tout à fait comprendre, mais il voulait au moins qu'elle sache qu'encore une fois elle pouvait lui faire confiance, qu'il ne la repousserait pas si elle avait besoin de parler. Pour lui, tous les problèmes étaient importants et il n'y en avait aucun qu'on pouvait dénié sur les autres. C'est vrai qu'à l'échelle humaine, certains l'étaient beaucoup plus que d'autres. Mais face à quelqu'un qui souffre, il n'y avait plus que le sien et il pouvait très bien prendre à l'échelle de cette personne là toute la place qu'une autre souffrance occupait ailleurs. Il n'y avait pas de préférence à faire, tous était à combattre...

- Si vraiment ça m'embétait, je serais pas venu vers toi et je ne serais pas non plus resté avec toi... je m'en serais pas donné la peine si j'étais pas sincère. Je sais que je peux pas grand chose... je veux pas te forcer la main. Si tu penses que je ne peux pas comprendre, alors ne dis rien.

Il hésita sur un point simplement. Il était persuadé que quelqu'un qui ne pouvait vraiment pas la comprendre, l'aurait déjà fait sentir, en voyant ces marques sur son poignet, les reproches auraient déjà été prononcé. L'incompréhension se serait déjà lu sur son visage. Souvent on dit que quand on a vécu soit-même plus ou moins fort les problèmes, on était davantage capable de comprendre. Quand on a pu ressentir des sentiments qui amènent à ces comportement, on ne juge certainement pas de la même manière que quelqu'un qui n'a jamais imaginé ça possible. Tout ça lui rappelait alors, des sentiments qu'il avait eut quelques années plus tôt... sans raison valable par contre, la même chose qui avait rendu son regard frappant à ses yeux. Il avait l'impression de comprendre au contraire. Sinon à ce moment là dans la foule, il aurait tourné les yeux ensuite, il n'aurait rien remarqué, il aurait été indifférent. Et sans l'avoir remarqué, il n'aurait pas insisté dans la rue. Au, oui ça va, qu'elle aurait pu donné, il aurait acquiescé, et n'aurait répondu qu'un, c'est sûr?, avant de faire demi-tour et de s'éloigner sans y penser... Est-ce que ça devait avoir un sens? Il n'en savait rien. A vrai dire, il ne savait plus. Les mots sortirent tous seul alors... Il se pencha sur sa blessure, là il ne pouvait pas la regarder, et s'occupant toujours à la soigner parla doucement... plus doucement encore qu'il ne l'avait habitué... avec plus d'émotion peut être aussi après avoir laissé un petit moment de silence.

- La première fois, j'ai pas compris... tout était noir, vide à l'intérieur de moi-même... c'est venu tout seul... j'avais ces images dans la tête... je comprenais pas... j'avais pas ce qui fallait, je m'y prenais mal et avec ça j'arrivais pas à grand chose... ma tête était lourde et mon esprit ailleurs... je perséverais quand même... j'avais plus besoin de réfléchir, à peine un peu de sang, une trace plus marquée, j'ai enfin réagi... j'avais honte, comment je pouvais vouloir faire ça? Ils avaient bien raison au fond les autres... Il y avait rien et j'avais tellement peur que ça se voit ou même qu'on puisse le voir sur mon visage, qu'on sente cette faiblesse que je voulais rejeter... Mais après c'est allé vite... plus besoin de penser, je m'y attaquais avec toute la rage que je gardais en moi, la colère aussi de pas faire plus, ça faisait mal, mais ça me faisait du bien aussi. Je payais enfin... punition, soulagement aussi... je sais pas comment le décrire ce sentiment que je ressentais après ça... sentiment qui dure pas d'ailleurs... une fois lançé, j'avais qu'une crainte... que quelqu'un l'apprenne... Le problème, c'est qu'on imagine plus faire autrement, il y a plus d'autres solutions... on a l'impression que de toute manière la situation s'arrangera pas... c'est trop dur, c'est la seule chose à laquelle s'accrocher...

Il s'arrêta tout à coup en se rendant compte qu'il était allé un peu trop loin... Il avait pas voulu raconter ça, il n'aurait pas du d'ailleurs, il ne pouvait s'empécher de penser que c'était une erreur mais en réalité c'était sorti tout seul, il n'avait jamais réussi à l'oublier... c'était pas faux au fond, parfois, ça libérait de parler, mais là il se sentait mal à l'aise. Il ne l'avait jamais raconté, une seule personne était au courant. On avoue pas ses faiblesses comme ça... Et puis pourquoi commençait à parler de lui alors que c'était elle qui avait des problèmes? Quel idiot! En parlant il avait désinfecté soigneusement toute sa plaie, avant de continuer, il s'excusa alors. C'était pas une histoire qu'il inventait pour la faire parler en tout cas.

- Je suis désolé, je sais pas ce qui m'a pris de te raconter ça... J'aurais pas du... C'était stupide.

Il enchaina alors aussi vite, reprenant un rythme de parole plus rapide... Il s'en voulait de lui avoir dit, il allait pas commencer à jouer les malheureux c'était pas du tout ce qu'il voulait et il s'en mordait les doigts. Oui, c'était vraiment une erreur. Pourquoi il réfléchissait pas plus avant de parler?!

- Bon, j'ai désinfecté, je vais t'en faire une compresse encore, puis on remettra une nouvelle bande. Faudra que tu la changes régulièrement, et que tu continues de te soigner, c'est important, je compte sur toi.

Il se redressa alors pour s'occupait de faire ce qu'il venait d'annoncer...

Oui, il est possible de sortir de la dépression... Car aujourd’hui les psychothérapies associées aux médicaments permettent de remonter la pente et de reprendre goût à la vie. A condition d’accepter de se faire aider. Car il est indispensable de bénéficier d’un soutien médical... Mais c'est bien beau d'avoir un docteur, mais si on refuse de parler ou de faire confiance a un spécialiste, quest ce que l'on fait? On reste comme ca? Dans un état de fatigue horrible? Allez savoir...

Les antidépresseurs font partie des avancées majeures de ces dernières années. Ils ont amélioré de manière considérable le traitement de la dépression. Mais quels sont leurs dangers d'une utilisation abusive ? Ont-ils des vertus cachées ? Ces médicaments surnommés "Pillules du bohneur" pouvaient aider, mais lrosqu'on en prend trop, on a tendance a être dans les vapes! Et lorsque l'on fait uen crise d'angoisse, on a tendance a avaler toute la boîte pour être sur de se sentir bien... Est ce vraiment une aide? Billie n'en savait rien, elle en avait pas, et au fond elle se disait que ca lui servait pas... "Je suis pas folle... Je suis pas malade..." c'est ce qu'elle pensait, mais lorsqu'on la regardait bien, c'etait bien ca, elle etait malade, mais peut être pas folle.

A vrai dire... Elle ne savait pas vraiment si elle serait capable de se soignée, biensure elle le ferais, car il fallait que ca serve et que ca ne pourrisse pas dans les placard. Elle remua la tête, oui, elle le ferais même si c'etait dure de voir ce qu'elle s'etait fait en face. Elle sursauta plusieurs fois en sentant la compresse se poser doucement sur les plaies, en réalitée, c'etait douloureux, c'etait normal mais de toute manière il aurait fallut passer par là! "Regarde toi! Dans quel état tu es! Tu ne ressemble plus a rien! Bientot on va te conduire a l'asile!".

Cette voix... Si elle avait pu l'arrêtée, elle l'aurais fait. Constamment en train de l'abaisser et de lui faire voir les choses en noirs... le jeune homme reprit la parole. Il marquait un point, dailleurs lorsqu'il se mit a lui parler de lui, Bill regrettait alors ses mots. Si elle avait pu les ravaler elle l'aurait fait... Elle ne savait pas si c'etait dut au médicament, mais elle sentait la température de son corps se baisser, elle sentait aussi la fièvre s'évaporée, sans non plus partir complètement. C'est a ce moment ci qu'elle compris qu'elle n'etait pas seule, peut être pas exactement les mêmes souffrances, mais... "Qu'elle idiote tu fait! Tu parles sans connaitre!". La, la petite voix avait raison... Elle ne connaissait rien de lui, et elle s'etait permise de le "juger" en disant qu'il ne comprendrais pas. Dailleurs elle voulue s'en exuser, mais il reprit la parole pour annoncer ce qu'il allait faire.

- Oui, je le ferais.

dit elle, c'est bien Billie, tu t'améliore! Tu as réussit a parler sans buguer, non, sans begayer! Le jeune homme se redréssa pour faire ce qu'il avait dit, Billie avait quand même un remord, surtout lorsqu'elle avait une "crise d'angoisse". "Tes irrécupérable ma chère!". La pauvre allait péter un boulon si cette voix au fond d'elle continuait de lui parler.

Elle hésita, mais elle dit d'une voix presque suppliante:

- Désolée... Enfin... Si ca ta rapelée des mauvais souvenirs...

dit elle.

Il y a toujours des moments difficiles dans la vie... On les supporte ou non. Quand certaines choses s'accumulent, que le noir entre dans la vie, et qu'on se laisse sombrer dans ce pessimisme c'est difficile d'en sortir, et si une lumière ne revient pas remettre un peu de soleil dans notre vie, alors on s'enfonçe de plus en plus dans le noir. Il fallait qu'elle trouve cette lumière, la chose qui lui donnerait la force de se détourner du noir qui l'entourait, la chose qui réussirait à vaincre ce mal en elle... Elle était venu pour lui. Un jour, elle viendrait pour elle. Il fallait la saisir. Un simple évènement anodin parfois pouvait aider. Il ne faisait pas tout. Mais il aidait... C'est comme ça qu'il s'était sorti de ça, un simple évènement anodin...

Pour quelqu'un. Il avait toujours fait des efforts surhumains pour cacher la réalité aux autres. Il ne pouvait pas l'avouer. Au monde extérieur, on peut réussir à le cacher. Mais en famille, c'est autre chose, il y a toujours un moment où l'on n'a pas de raison de porter ces larges bracelets. Il fallait ruser bien souvent. Et mentir à ceux qu'on aime... c'est se hair encore plus. Il avait un frère, un an plus jeune. Un petit frère. On arrête pas comme ça d'un coup. Mais c'est grâce à lui qu'il s'en était sorti. Parce qu'il ne pouvait se permettre de lui présenter cette image là de lui-même. Il ne pouvait pas lui faire ça. C'était lui aussi qui l'avait toujours retenu quand il avait pu avoir envie d'aller plus loin, d'enfoncer plus profondément la lame. Simplement parce qu'il l'aimait. Et parce que ce jour là, il avait vu à quel point il comptait aussi pour lui. Alors, il s'était battu contre lui même pour ne pas le décevoir, lui. Pour lui même il n'aurait pas agit, il se laissait aller à cette sensation là... mais pour son frère, il était sorti de ce cercle infernal et avait réappris à vivre autrement. On peut toujours s'en sortir. Mais seul on y arrive pas. Si ce n'est pas une personne de la famille, car absente ou trop proche, alors c'est ailleurs qu'il faut chercher! Mais ne pas rester seul face à ça. Il faut qu'un jour ou l'autre, cette raison se montre à l'horizon, pour que la lumière puisse pointer là-bas bien loin à l'horizon. Ca réglait pas tous les problèmes, mais au moins réussir à arrêter de se faire souffrir de cette façon, c'était déjà un bon pas fait en avant.

Il se concentra sur ses blessures, et reprit son poignet. Il forma une compresse encore désinfectante, ça piquerait un peu au début mais ensuite elle ne le sentrirait plus et ça lui ferait pas de mal. Elle lui dit qu'elle allait se soigner.

- C'est bien. Je te fais confiance.

Posant doucement le tout sur la plaie, il prit la bande qu'il avait acheté et reprenant doucement son poignet, l'enroula doucement à nouveau proprement. On aurait effectivement pu croire qu'elle s'était foulé le poignet.

- Voilà! Ca va comme ça? C'est pas trop serré?

Il releva ses yeux sur elle et attendit sa réponse avant de commencer à ranger le matériel.

Il l'entendit dire d'une voix presque suppliante de l'excuser à son tour. Désolé de lui avoir rappelé des mauvais souvenirs. C'est vrai que sa rencontre lui avait rappelé tout ça qu'il estimait pourtant bien loin et c'était pas facile de le reconnaitre encore aujourd'hui. Mais au fond, en en parlant il avait fait un pas encore. Quelque part, le reconnaître c'est un peu l'accepter. C'était du passé pour lui, un passé révolu mais pour elle c'était du présent. C'était toute la différence. Il aurait voulu savoir qu'elle allait s'en sortir, mais ce n'était pas si simple. Il la regarda dans les yeux à nouveau.

- T'inquiètes pas... C'est difficile à oublier complètement de toute manière... Mais tu sais, j'aurais pas cru comme ça, et je suppose que tu ne l'imagines pas vraiment envisageable non plus, mais quel que soit le mal qui te ronge, et même si ça te fais peur car ça te fais forcément peur, tu peux te sortir de ça.

Il marqua une pause la regardant dans les yeux, il savait à quel point c'était difficile, il se redressa alors à nouveau, il prit un stylo dans son sac, et sur la boite du désinfectant, nota quelque chose, puis il rangea le produit à l'intérieur. Il rangea aussi le médicament et le reste dans le sac de la pharmacie, il jeta la bande et ce qui avait été utilisé. Son bracelet il l'ajouta dans le sac puis retourna face à elle.

- Tiens, ça je te le laisse, surtout n'oublie pas de le faire sérieusement. Je voudrais pas que ça finisse à la poubelle d'accord?

Il a regarda et ajouta encore, montrant juste la boite du désinfectant, c'était tout simplement une suite de quelques chiffres qu'elle pouvait y lire à présent: un numéro de téléphone, le sien.

- Si jamais un jour, en repensant à tout ça, il te vient une question ou bien que tu as envie de parler, de ça ou bien de tout ce que tu veux, si un jour ça va mal, ou si un jour tu veux de l'aide, ou bien quoique ce soit peu importe, n'hésite pas. Saches que tu ne me dérangeras pas quoiqu'il arrive. Si tu penses ne pas en avoir besoin, alors tu n'auras qu'à jeter la boite au moment où en rentrant chez toi, tu utiliseras le désinfectant pour faire tes soins.

Il remit la boite dans le sac. Ce n'était pas par vanité personnelle qui lui donnait son numéro, elle n'en tiendrait sûrement aucun compte pour le moment. Mais parfois quand on se sent seul qu'on retrouve ce genre de chose au hasard, ça peut toujours rappeler qu'on est pas seul, c'était la seule raison pour laquelle il lui donnait, il voulait juste l'aider, et s'il pouvait encore faire quelque chose il n'hésiterait pas une seconde... Voilà, pour la deuxième étape. Après la pharmacie, le soin. Il restait encore une chose à faire...

Cette passe etait difficile a vivre... Même si elle ne se produisait pas chez toute les personnes de son âge... Ce serait un momentq u'elle n'oublieras surement jamais, et ces cicatrices le lui rappeleront a chaques instants de sa vie. Les affrontées est un pas a faire... Vivre avec etait encore autre chose. Il y avait des choses dans la vie qu'on esperait oublier mais ce genre de chose, les gouttes de sangs qui ont coulées le long de son bras... Elle ne pouvait pas l'oublier. Ce serait vraiment lâche dailleurs d'oublier étant donner que si l'on se fait ce genre de chose c'est qu'on croit pouvoir les assumées ensuite.

Bill n'avait pas vraiment de famille, sa mère etait morte, son père etait partit mais revenue juste pour l'héritage, son frère? N'en parlons pas, il pase son temp a se droguer et a boire, nombreuses sont les fois ou la jeune femme s'etait fait frappée par lui pour un rien. Un simple rien qui prenait soudainement une grande importance pour elle. Elle faisait attention a ses faits et geste,s, même lorsqu'elle buvait un verre d'eau frais, elel se demandait encore si elle pouvait le faire... Son frère... Josh Jones Carlos... un abrutis de première qui ne sait rien faire sans ses copains.

Une crapule de plus dans un monde emplis de... bah... de crapules! Toutes les personnes n'etaient pas comme lui, méchente, sans scrupules mais aussi vicieux. Non! Il y avait quand même des gens bien, comme elle... Mais aussi comme ce garçon en face d'elle. Il avait eu plusieurs occasions de se jeter sur elle, mais il ne l'avait pas fait, peut être que ca feras changer d'avis Billie sur les garcons? Peut être, peut être pas...

Quelques fois, ou plutot... Souvent, Billie se prenait pour un garçon, pourquoi? déja car les garçons n'avaient pas peurs de se cassés un ongle. Non, et ca c'etait une chose que Billie appréciait, elle pouvait s'amuser, mais aussi car elle essayait de faire fondre cette peur. Elle n'avait pas peur des hommes mais après tout ce qu'elle avait vécue avec son père et son frère, elle avait des raisons de les haïrs. Lorsque le jeune homme lui demanda si ce n'etait pas trop sérrée, Billie répondit que non. Elle resentait des picotement, mais plus cette horrible douleur dans tout le bras, elle ramenas ensuite son poignet vers elle, jamais elle ne lui dirait assez merci.

Ensuite il lui expliqua qu'elle pouvait sortir de ce "merdier" pardonnez l'expression <3 . Oui, en effet elle pouvait sortir de ca, mais ce serait très dur, et de toute facon, Bill s'en doutait, mais il fallait tout d'abord qu'elle arrive a retrouver confiance en elle, et ca, ce n'etait pas gagner! Bill acquiesa d'un signe de tête lorsqu'il lui dit a nouveau de bien utiliser le materiel. Il écrit quelque chose sur la boîte du désinfectant puis lui montra, Billie en conclut par ses yeux et par logique a ce qu'il avait dit, ca devait être son numéro de téléphone. Billie se releva doucement a l'aide du mur, dailleurs elle garda une main sur le mur, elle remarqua qu'elle n'avait pas eu de vertige, ca faisait du bien de se sentir comme cela. Puis elle regardit le jeune homme en face d'elle puis elle dit:

- Merci beaucoup, ce n'est pas tout le monde qui aurait fait ca.

dit elle. Ses joues rosirent doucement, c'etait la première fois qu'elle disait "merci" et ca lui faisait toujours cet effet la lorsqu'elle le disait ^^.

- Je sais que je dois pas le paraître mais... Si toi aussi tu as besoin de parler... Enfin, même si je suis pas très douée en ce qui concerne ce genre de chose, je suis là.

Jason la regarda se lever doucement. Il était prêt à l'aider encore si elle exprimait des signes de défaillances mais elle s'en sortit très bien toute seule, il esquissa alors un petit sourire, si ça allait mieux, et qu'elle tenait debout toute seule, tant mieux, c'était bien le but, il n'avait pas fait tout ça pour rien. Il rangea alors ce qui restait, plus grand chose à vrai dire. Voilà, ils allaient pouvoir quitter ces toilettes, faut bien reconnaître que ce n'est pas l'endroit le plus agréable, et rarement celui dans lequel on amène une jeune fille en principe mais bon, faut se faire à toutes les situations.

La confiance en soi... bien difficile... qui n'a jamais un peu douté de soi-même? Le problème c'est quand se doute devient excessif... qu'on ne s'accepte plus tout simplement, devenir l'ennemi de soi-même. C'est aussi comme ça que ça commence, rejet de son propre corps qu'on ne supporte plus. Certains évitaient même de se regarder dans le miroir. Le corps est un premier problème. Combien s'en rendent malade? Mais il n'est pas le seul. La parole, le caractère, le comportement peut rendre le même effet. Alors oui, si l'adolescence était si difficile c'est parce que tout cela il faut le construire, il faut l'accepter. La prise de conscience ne se fait pas sans conséquences. Il faut passer par là. Une étape difficile mais qu'il faut franchir coûte que coûte. Sauver le corps et sauver l'âme, les deux étaient toujours liés. C'est le moment où l'on choisit qui on veut être...

Souvent on veut attendre un changement pour se donner les moyens d'arrêter. Mais malheureusement, si ce moment ne vient pas de lui même, ce n'est que plus désespérant... Un changement, plus de confiance, quelque chose de nouveau... il faut le provoquer. Arrêter c'est tellement difficile. On ne pouvait se décider comme ça, si facilement, non. Il faut réussir à avoir la force de se donner des buts à la clés... Pas facile tout ça, oui c'était un véritable combat... et un combat bien difficile, qui ne faisait pas de cadeaux. Et remporter une bataille ne suffisait pas, il fallait les gagner toutes les unes après les autres avant que l'ennemi, que la voix interne et désespérante remonte à l'assaut. Ne pas s'arrêter en chemin... C'était si vite dit, il y avait tellement de pièges sur la route...

Il la regarda à nouveau et elle le remercia, ses joues rosissant doucement... Tout le monde ne l'aurait pas fait, c'est vrai... Mais lui même, comme il était, jamais il n'aurait pu partir en la laissant comme ça derrière lui.

- De rien... Je sais que c'est pas facile mais... parfois on s'enfonce dans notre brouillard et on ne voit plus la lumière... Il y aura toujours une place pour toi quelque part. Si le poids de la réalité est trop lourd, fuis là, mais seulement pour la reconstruire ailleurs pas pour l'oublier. Même quand on perd l'espoir, quand on sait pas où aller, il y a toujours quelque chose à faire. Ait des rêves et bats toi pour les réaliser. Si la vie t'as déçue, si elle a été cruelle, il n'est pas trop tard encore pour la reconstruire... tant que tu as un objectif tu peux avancer... Ca peut paraître facile à dire... Mais il faut pouvoir s'accrocher à quelque chose, c'est la seule solution... le tout c'est de trouver quoi... Ca te permets pas de tout corriger... ça donne pas accès à la vie qu'on voulait, mais au moins ça t'apprend à l'accepter... et après ça, même si c'est dur encore, tu peux commencer à avancer à nouveau... Perds pas l'espoir au moins...

Il s'arrêta parce qu'il savait bien que ce n'était pas un petit discours qui allait changeait les choses et qu'elle en avait assez entendu à ce sujet, ça allait commencer à devenir lourd à force mais bon, on pouvait toujours essayer. Ses derniers mots qu'elle prononça le touchèrent beaucoup aussi. Elle lui proposait son aide à son tour... Émotif, va! Oui, ça le toucha. Malgré ses problèmes elle pensait à le lui proposer, c'était une bonne marque de générosité à elle aussi.

- Merci... merci de le proposer... j'oublierai pas...

Finalement avec tout ça, il en avait oublié qu'ils étaient dans les toilettes, et aussi ce qu'il avait prévu de lui dire alors.

| Encore désolée, je me rattrapperais lool |

"Se battre pour son rêve... Oui, c'etait un bon argument! La musique, t'aime bien la musique Bill? Oui? Bon, tu fait déja de la guitare, c'est bien non? Tu es montée sur scène, bon, Okay... Tu avais 12 ans, mais, tu es montée sur scène! Et puis, Mickael... Il t'a accépter dans son groupe en tant que guitariste et coeur! C'est bien! Et tu voudrais mourrir et rater ca?" Voila, a ce moment précis, ce que pensait Billie. La jeune femme avait en effet été prise dans un groupe de musique. C'etait une très bonne chose pour que Billie sorte de son état. Oui, si elle ne pouvait pas vivre pour elle, autant qu'elle le fasse pour la musique, ou au moin pour son groupe!

La jeune femme ne savait pas quoi dire, ses joues reprirent leurs couleurs normales. Depuis qu'elle etait petite, elle ne disait jamais mercie, a par lorsqu'elle le voulait vraiment, et lorsqu'elle le faisait "elle perdait sa fiertée" alors elle rougissait! Non pas par timiditée, mais c'etait comme cela. Un silence s'installa, Billie ne savait pas trop quoi dire.

Le silence s'installa alors entre eux. La jeune fille avait l'air dans ses pensées, elle réfléchissait à quelque chose apparemment et il n'interrompit pas cette reflexion. La musique était sans aucun doute un très bon moyen de soutien. Dans sa vie à lui, la musique avait une part éminemment importante. Il ne savait pas jouer d'un instrument car il n'avait jamais eu la patience pour y arriver, mais dès que la mélodie d'une chanson parvenait à ses oreilles, il avait toujours l'impression d'être transporté dans un autre monde. Il suffisait parfois de fermer les yeux, de se laisser complètement aller à cette simple sensation et tout de suite tout s'oubliait, ses problèmes s'évaporaient, même lorsque la chanson était triste, dans ces moment là même il avait besoin que la chanson le soit... Pour ressentir ce sentiment là, il lui fallait ça... Il n'avait jamais ressenti de telles sensations ailleurs. Le tout était alors plus fort encore lorsqu'il pouvait chanter. Là, vraiment, il parvenait à un résultat incomparable. Il se sentait vraiment bien. Oui, aujourd'hui, il était arrivé à un stade où il lui suffisait de chanter pour retrouver la force... Pour sentir ce bien être et prendre du plaisir.

A ce niveau là, le chant était plus fort pour lui que le dessin, car il était une expression plus direct aussi de son corps... oui, vraiment il n'avait jamais rien trouvé de mieux que ça... Le dessin c'était également un véritable plaisir pour lui dans lequel il pouvait s'épanouir mais ce n'était pas au même stade. Dans des moments de déprimes il était absolument incapable de dessiner, pas de chanter! Enfin, bon, après c'est à chacun individuellement de trouver ces moyens propres. Il estimait à son compte avoir beaucoup de chance de posséder des atouts dans ces deux arts...

Il sortit de ses pensées en rattachant son regard à la jeune femme. Il se souvient alors qu'il ne lui avait toujours pas demandé son nom. C'était peut être l'occasion... Il rompit alors doucement le silence.

- On y va? Comment tu te sens maintenant?

La musique etait une chose que Bill ne pouvait pas, ne peut pas, et ne pourras surement jamais oublier, la musique est d'une si grande importance pour elle. Même le plus grand des idiots saurait qu'il ne faut jamais privée une fan de musique de sa musique! Un jour, pour la faire chier, pour changer dailleurs, son frère lui avait voler son MP3 et lui avait cassé sa châine hifi. Biensure, Billie savait très bien qui aurait pu faire ca, sa mère étant dans un lit d'hospital dans le salon, elle n'aurait pas pu montée les escaliers, et puis de toute manière, elle n'etait pas aussi débile que son frère! Billie s'etait directement rendue dans la chambre de son frère, et en plus de son MP3, son frère etait en train de dessiner des gros mots sur sa guitare, déja, c'etait limite si on pouvait toucher a sa guitare alors si on la "maltraitait", et ce jour la, Billie s'etait jetée sur son frère en le frappant. Sa guitare avait été changée biensure, mais cette fois ci, elle etait sous verrou. Son frère avait deux cicatrice sur le front, la baguarre n'avait pas éclatée que dans la chambre mais dans le couloir pour aussi eller dévaler les escaliers en bois ou quelques punaises dépacaient. Dailleurs Billie avait sentie cette punaise s'enfoncer dans le creux de son dos. Et tout ca pour un débile profond qui faisait tout pour faire paraitre sa soeur de folle!

Ah son frère... Il lui en avait fait baver! "tu te vengeras ma belle! Tu te vengeras!". Cette voix aussi, dans les moments faibles, elle l'enfoncait et dans les bon, elle l'encourageait. Billie ignorait toujours si c'etait l'esprit de sa pensée ou si c'etait une sorte de voix imaginaire comme dans les dessins animés avec un petit ange et un démon? En tout cas, si c'etait ca, L'ange n'apparaissait pas souvent car elle éprouvait toujours un sentiment de haine et de vengeance. "Oui, je me vangeras..." pensa t elle. Qu'est ce que son frère aimait par dessus tout? "Réfléchissons... Sa petite copine!" Oui! Pourquoi pas la tuée? Non, Billie n'etait pas sadique a ce point, mais elle s'arrangerais a la faire partir!

Après tout ce que son frère lui avait fait, elle pouvait se le permettre, et puis Billie ne le craignait plus! Elle sortie enfin de ses pensées. Son regard se posa a nouveau sur le jeune homme encore inconnue a elle. Puis elle esquissa un petit sourire, bon, c'etait pas son maximum, mais il ne fallait pas oublier que les médicaments agissaient très vite, et que sa tête lui tournait un peu et qu'elle avait cette impression de froid et de chaud.

- Oui.

dit elle puis elle a jouta:

- Ca va mieux, merci.

La jeune fille le rassura en lui disant qu'elle allait mieux à présent. Il acquiesça puis se rappela qu'ils étaient toujours dans les toilettes. Inutile de rester ici. Il observa pourtant un peu encore la jeune fille. Elle avait reprit des couleurs maintenant. Il trouvait toujours son regard aussi expressif, c'est vraiment ce qui le marquait le plus en elle. C'était pas facile... le regard. On le maîtrise pas toujours, et il est une si grande part de nous-mêmes... Comme un lien direct avec le fond de nos pensées. Il avait toujours trouvé le regard plus sincère que la parole. Pourtant il paraît que regarder quelqu'un dans les yeux c'est justement quelque part lui couper une part de sa liberté. Où est-ce qu'il avait entendu ça? Ah oui... cours de philo. A quel propos disait-on ça? Bien sûr... à cause du jugement des autres... Ce jugement qui nous enferme oui, nous colle des étiquettes. C'est aliénant oui. Une fois le jugement déposé il nous suit quoiqu'on fasse... Dur de changer. Il y a toujours quelqu'un qui vous a connu avec cette étiquette qui est là pour la rapporter. Le piège c'était de devenir ce qui était inscrit sur cette étiquette, le piège c'était de devenir ce que les autres voulaient que l'on soit, ce que les autres pensaient de nous. Il fallait lutter contre ça aussi. Pas facile toutes ces luttes à mener, pour répondre à une seule question si banale en apparence, la simple question de savoir qui on est. Et de pouvoir l'affirmer ensuite.

En la regardant, il eut envie de la connaître un peu plus... enfin, de la connaître tout simplement, car à part le fait qu'elle se mutilait, il ne connaissait rien d'elle. Il n'avait pas envie de ne garder que ça de cette rencontre... Néanmoins, il n'était pas sûr que cette envie serait réciproque. Après avoir eut à dévoiler cette réalité, peut être n'avait-elle qu'une envie, celle d'oublier tout ça. D'oublier ce qui s'était passé. Il l'ignorait. Qu'avait-il à perdre? Il pouvait toujours lui proposer... De toute manière, maintenant qu'ils étaient dans ces fameuses toilettes du café, ils ne pouvaient pas partir comme ça, à moins de jouer la carte de la discrétion, mais le bar étant juste à côté de la porte qui menait aux toilettes, ça allait peut être difficile, car oui, il était bien rare qu'on laisse les gens entrer et se servir des toilettes sans prendre de consommation. Ca pouvait paraître étrange, mais au fond, ça pouvait se comprendre aussi. Il attrapa le verre qu'il avait emprunté au passage pour le ramener aussi, se dirigea vers la porte, puis se retourna pour lui demander donc.

- Puisqu'on est là, ça te tenterait pas de reprendre encore un peu de force autour d'un verre? Passer des confidences à une conversation plus banale? Te sens pas obligé, c'est juste une dernière proposition, je t'en voudrais pas si tu supportes plus ma compagnie et que tu préfères retrouver de la tranquillité ailleurs!

Cela dit, il doutait, maintenant qu'elle allait mieux, quelle soit le genre de fille à agir parce qu'elle se sentait obligé. Et il la voyait très bien lui dire que c'était gentil mais qu'elle préférait s'en aller. Mais bon, au moins il lui avait toujours proposé. Sans essayer n'aucun succès, non? Si elle refusait, ce qu'il comprendrais très bien, il se permettrait de lui demander juste son nom, puis la laisserait partir. Il n'allait pas lui tenir la jambe indéfiniment tout de même! En tout cas, il ouvrit la porte qui donnait sur le café, à elle de voir ce qu'elle voulait faire...