Walk in the street...

Jason descendit du bus qui le laissa sur Hollywood Boulevard, il avança dans les rues, profitant de cette ambiance qu'il appréciait beaucoup. Il adorait les grandes villes, et Los Angeles en particulier, il y avait toujours beaucoup d'activités dans cette rue, c'est pas pour rien qu'il avait voulu y venir. Se retrouver seul au milieu de la foule ne le dérangeait pas. Il en fit le tour tranquillement, musique aux oreilles, faisant les magasins occupation qu'il aimait aussi beaucoup. Malheureusement cette fois, il n'allait pas trop pouvoir dépenser, depuis qu'il avait trouvé un appart il fallait bien qu'il se limite surtout qu'il avait toujours eu du mal à gérer son argent... Frustrant parfois quand on voit les jeunes du même âge une carte bleue qui se remplit tout de seule, mais après tout tant mieux pour eux. Il ressortit d'un magasin et s'approcha d'un petit attroupement. Il appréciait beaucoup ce genre de choses aussi dans cette rue... des gens qui s'éclataient jouant ou dansant pour à peine quelques dollars... Il resta un moment à les regarder...

Les rues... Comme chaques jours, elles etait bondées... Des gens riches... Des gens pauvres... Au milieu de cette foule, une jeune femme habillée d'un pantalon noir volant, de chaussure a talon ouvertes en cuire, d'un top a décolleté plongeant de cette même couleur, un ras du coup noir, des bracelets cloutés... Ses cheuveux ondulés et dorées coletaient a chacun de ses pas. Cette jeune femme aux quelques rondeurs se nommait Billie, elle venait d'arrivée en ville, son visage etait angélique, mais même le plus grand des abrutis aurait pu distinguée derrière ses beaux yeux, un passé troublant. Sous ses bracelets large, il y avait des bléssures, chaques jours, elle faisait couler du sang... Son sang, elle se detestait elle, et elle detestait les autres. Pourquoi cette attitude soudaine? Sa mère... Il y a quelques jours elle lui as dit pour la première fois "je t'aime" et tout cela par téléphone. La veille de ce jour ou elle déhambulait sans bute précis, une lettre lui avait été envoyée, elle etait morte. Mme Jones Carlos etait morte... Essayant d'oublier cette horreur, elle marchait, ses talons claquaient sur le sol, elle entendit une musique lontaine, toujours attirée par ce magnifique son qui l'avait sauvé plus d'une fois, elle se rendit vers un attroupement, des gens dansaient, pour la première fois depuis son arrivée, elle souriait... Les gens autour des personnes qui dansaient avaient un beau sourire affichés sur leurs visages. Elle détailla chaques personnes du regard, elle remarqua un garcon au style plutot... sombre, il avait les cheuveux legerement long, le teint plus ou moin clair, de beaux yeux, elle s'attarda dailleurs sur lui...

Bill regardait toujours le groupe dansait et chantait, en fait il n'avait aucune envie de s'éloigner d'eux. Il se sentait bien à les regarder, il aurait bien aimé être là avec eux au lieu d'être juste là à les regarder. La musique avait toujours beaucoup d'effet sur lui et là encore il la laissait l'emporter... oubliant tout le reste rien qu'en les regardant s'amuser. Tout à coup, il se mit pourtant à regarder autour de lui, il y a des moments comme ça où on se sent observé et c'était le cas, il tourna son regard dans la foule pour finir par en croiser un. Une jeune fille blonde à quelques mètres de lui. Il ne put retirer son regard du sien... peut être que c'était l'effet de la musique et de la foule, ou bien le sentiment dans lequel il s'était placé en l'écoutant tout simplement mais il lui semblait y lire beaucoup de choses. Beaucoup de souffrances. Et pourtant elle souriait. Il fut assez troublé par ce regard... même par son sourire. C'était assez étrange comme sentiment, sans raison, il se permettait de penser que la musique lui faisait autant d'effet qu'à lui même. C'est vrai que lui aussi avait sourit en les regardant, il aimait cette ambiance. C'était bien pour ça qu'il venait si souvent dans cette rue... Il la regarda à nouveau. Ses pensées n'allaient plus que vers cette souffrance qu'il voyait dans son regard, la musique sonnait joyeusement autour de lui mais ce n'était pas le sentiment qui l'habitait...

Billie avait souvent ce sentiment... Cette impression d'être observée, oui... Les gens n'acceptaient pas tous les gens comme elle... Des gens comme lui (?), elle le regardit de haut en bas, Bill en conclut qu'il devait surement être gothique, mais après tout, elle n'etait pas la seule a aimer les couleurs sombres. Billie ne savait pas vraiment pourquoi elle le détaillait ainsi du regard, a vrai dire, elle n'avait aucune émotion dans le regard, même sont sourire avait du mal a s'afficher. Elle frissona en voyant ce jeune homme plonger son regard dans celui de la jolie jeune femme.
Comme si elle n'avait pas assez de problème, une personne voulant sortir du groupe pour partir, tappa malencontreusement dans son poignet droit... En sentant la douleur lui monter, elle lacha le jeune homme du regard pour laisser échapper un petit gémissement et un leger froncement des sourcils. Elle baissa son regard vers son poignet, ce matin, elle s'etait a nouveau laccéré le bras a l'aide d'une lame de rasoir, elle avait mit un petit bandage sans desinfecter et tout ça, cacher sous son bracelet en cuire. Sa main gauche se place sur celui ci, puis elle ramena son poignet invalide contre elle...

En musique, il y a aussi des silences... Des moments où on a pas besoin de mots pour comprendre certaines choses. Il n'avait aucune raison de fixer ainsi cette jeune fille dans les yeux, aucune raison et pourtant il ne changea pas son regard. Du moins jusqu'à ce qu'elle se fasse un peu bousculer, car à ce moment là elle retira également son regard, et il suivit alors le sien après avoir vu la légère grimace sur son visage... Il ne pouvait s'empêcher de continuer de l'observer et rien ne lui échappa jusqu'à ce que quelqu'un bougea près de lui, l'empéchant de la voir. Il gardait cette image... l'expression de son visage avant de se tourner vers son poignet. Il suffisait de l'avoir observé comme il l'avait fait pour comprendre. Plus facile encore, quand sans que jamais personne ne le sache on est pu passé par quelques moments comme ça, pour des raisons dont on peut avoir honte en apprenant celles qui en avait pousser d'autres. C'était loin tout ça mais ça remontait vite à la surface bien qu'on se persuade d'avoir tourné la page. Il se faufila alors dans la foule, il avait toujours eut tendance à agir plus de manière instinctive que réfléchi, c'est pas aujourd'hui qu'il changerait. Il arriva à une nouvelle place et doucement, la chercha à nouveau du regard...

Si elle n'etait pas aussi gentille, l'homme qui l'avait fait mal s'en serait sortit avec un oeil au beurre noire. Il n'avait prononcé aucun mot de politesse, il bousculait les gens pour sortir, quelqu'uns dailleurs lui fire la réflexion. Comment est ce que des gens comme ça pouvaient existé? Comment des gens comme Billie pouvait existé? C'etait sans doute ce que se demandait la jeune femme. Plus les secondes passaient, plus elle se detestait, si elle allait si mal, pourquoi n'allait elle pas chez un psy? Une personne qui fait semblant de vous croire pour mieux vous faire internet, pas question! Billie avait juste besoin de parler, de se confier, mais aussi de se sentir aimer... Qui l'aimait? Son père? Pourquoi l'avait il abandonné alors? Sa mère? Elle ,n'etait plus la pour lui dire "je t'aime", son frère? Il faisait tout pour qu'elle fasse le grand saut... Et Bill? Elle ne savait même se regarder dans une glace sans pleurée... Bill serra les dents puis elle releva son beau visage, le jeune homme n'etait plus là... A cette place en tout cas, etait il partit? A cette pensée, Billie ne put s'empêcher de se griffer l'avant bras ou elle etnait son poignet contre elle, faisait elle peur a ce point ?

Il ne la voyait plus, est-ce qu'elle était partie? Il s'excusa encore auprès des personnes autour de lui pour essayer de passer. Il ne savait pas du tout ce qui lui prenait, pourquoi il faisait ça... pourquoi il cherchait le coeur battant une jeune fille inconnue dans une foule? C'était stupide. Il s'arrêta en en prenant conscience se mordant les lèvres. Oui, c'était ridicule. Il baissa la tête. Et pourtant... seul et désespéré parfois on a comme envie que pour une fois quelqu'un s'arrête, que quelqu'un est l'air de s'intéresser à vous. Bien sûr, on réagirait peut être mal si ça arrivait. Il avait déjà eut cette envie là, mais jamais personne ne s'était arrêté. Il resta figé, relevant son regard sombre sur la foule. Une personne devant lui s'en alla, et soudainement son regard se reposa sur elle. Elle regardait ailleurs, fixait un point, quelque chose passa dans son regard, il la vit alors se griffer le bras, c'était discret, pas si perceptible au fond, mais pour lui, qui la regardait comme il la regardait, c'est inmanquable. Il n'était pas loin d'elle, proche même. Trois? Quatre mètres au plus? Il ne comprenait pas pourquoi il se mettait tout à coup dans un tel état, il fallait qu'il arrête ça, qu'il s'en aille... Mais en la voyant se griffer, il sentit son poing se refermer jusqu'à enfoncer son ongles vernis dans sa peau. Colère? Souffrance? Il n'arrivait pas à se raisonner. C'était tout un sentiment qu'il avait ancré profondément en lui qui remontait, qui brulait en lui. De simples gestes qu'on voyait à peine et qui ne lui pourtant pas échappé.

[ Woaw! J'ai de l'inspi pour une fois! ]

Pourquoi tout ce mal? Essais - tu de te punir de quelque chose que tu as fait? Regrettes - tu tes souvenirs? Voila les question que se posait beaucoup de personne qui connaissait Billie. Mais, justement... Personne ne connaissait Bill, personne n'essayait de l'aider, personne ne voyait ses larmes. Etait ce voulu? Depuis trop longtemps Billie s'etait fait du mal, ne cessait de regretter sa morne existence. Cette jeune femme n'avait pas eu un passé brillant, mais le futur que lui accordait son destin ne devait pas être mieux dans son genre. Elle n'etendait plus, ne voyait plus, elle etait comme un othiste, mais pourtant elle ne l'etait pas... Sa dépréssion prenait un rôle trop important, une force psychique entrait dans sa tête et poussait la barrière de la réalitée. Sans le vouloir, la jeune femme avait fermée les yeux, puis elle resta quelques secondes comme ça avant de les réouvrir, le son revint, sa vue se lissa, son regard se posa sur quelques visages, puis sur les danseurs, puis enfin sur le haut d'un immeuble... Non... Il fallait qu'elle lutte, pourtant elle n'avait que quelques pas a franchir pour y monter, puis pour se jeter dans le vide, elle se mordit l'interieur des joues puis elle soupira. Elle déglutie avec difficultée, elle commençait a saignée, la douleur ne vint qu'a ce moment, elle baissa son regard sur le sang qui coulait le long de son bras. Puis elle fronça les sourcils, son regard bleuté se tourna doucement vers le garçon qu'elle avait perdue de vue, son visage semblait se durcir bien qu'il soit encore neutre. Quelque chose attira son attention, du coin de l'oeil, Bill baissa le regard vers les mains de cette personne, il serrait le poing.

[c'est très poignant comme message! Bravo!]

Pourquoi? Pourquoi toujours cette souffrance? Pourquoi lisait-il tout ça en elle? Ce serait tellement plus facile s'il partait maintenant. Pas la peine d'être plus lâche que tu ne l'es déjà, pensa-t-il pour lui même. Même la musique n'était plus assez forte pour lui à ce moment précis. Il ne l'entendait plus. La jeune fille avait le regard vague, elle le monta soudain, il releva son propre regard et son coeur se serra à nouveau alors qu'un vide terrible le prenait à la gorge. Il essayait de se convaincre que son imagination l'emportait trop loin, mais il ne pouvait pas. Il reposa son regard sur elle, sans comprendre toujours, il ressentit vraiment une inquiétude, peur qu'elle disparaisse de son regard, peur que ses craintes soient fondés. Il ne supportait plus cette situation. Combien de fois s'était-il senti impuissant face à cette souffrance là? Combien de fois s'était-il senti trop faible pour l'affronter de plein fouet? Et combien de temps le regretterait-il? Il ne vit pas tout de suite son regard se poser à nouveau sur lui, il était suffisamment près pour voir le sang coulé de la griffe qu'elle s'était faite peu de temps auparavant. Jason ne voyait plus rien d'autres qu'elle... que ce sang qui coulait de sa plaie ouverte dévoilant aux yeux du monde la souffrance qui la rongeait de l'intérieur. Découvrant toujours les larmes qu'on essayait de cacher à la face du monde. Ses sentiments à lui étaient partagés, son regard se perdait, il avait l'impression de quelque part ressentir cette souffrance qui la rongeait, son poing se serrait davantage pinçant plus sa peau pour couper ce mal-être qui remontait, cette impuissance surtout, qu'il ne supportait plus, cette souffrance là surtout dans le regard d'une jeune fille de son âge. A ce moment là, il aurait donné n'importe quoi pour que cette fille soit heureuse, n'importe quoi pour être capable de l'aider. Il aurait voulu que personne, plus jamais personne, ne connaisse la souffrance qui la ronger. Il comprit alors qu'il était trop tard maintenant, il ne pouvait pas ignorer ce regard là, il ne la laisserait pas partir... Il ne pouvait pas.

| Merci ^^, Les tients son pas mal aussi! |

Ce regard... Ce garçon... Elle s'en souviendrait surement longtemps, ou peut être, justement, pas assez longtemps... C'etait dure de tenir, chaques heures, chaques minutes, chaques secondes, elle bouillonnait de l'interieur, elle voulait que tout ca se finisse, elle ne voulait plus voir la réalité en face, elle etait si dure. La pauvretée dans le monde, les guerres, mais aussi les maladies mortelles, comme le cancer, cette maladie emplis de souffrance. Oui, elle la connaissait bien, ce virus dévorait les gens de l'interieur jusqu'a ce qu'il prenne le coeur pour enfin faire en sorte qu'il ne puisse plus battre. Quelques fois, Billie avait l'impression d'être folle, non, elle ne l'etait pas, c'etait la preuve vivante pour prouver que des personnes pouvaient être très malchanceuses... En effet, Bill n'etait pas née dans de la soie et des couvertures brodées en or. Pourquoi le fixait elle de la sorte, mais aussi, pourquoi il la fixat lui aussi? C'etait étrange, a ce moment précis, Billie avait peur, elle tremblait légèrement, ça recommencais, une crise d'angoisse? Maintenant? Vivre sans sortir n'etait plus une vie. Si Bill ne pouvait plus prendre l'air sans avoir peur de quelque chose... Peur de contaminé quelqu'un, comme elle avait l'impression de l'avoir fait pour sa mère.
La jeune femme sentie une goutte longée le bras de la jeune femme laissant une fine trace rouge pour venir disparaitre sur le sol, combien de gouttes... Combien de litres avait elle fait couler? Billie avait envie de partir, quitter ce monde... Quitter cette rue. Elle savait déja ce qu'elle allait faire une fois rentrée chez elle, elle prendrait sa lame, et elle continuerais ce qu'elle avait commencer avec ses ongles rougis. "Une malade mentale" voila le nom qui se faisait souvent penser lorsque l'on voyait Billie, la jeune femme finit enfin par baissé le regard, lachant le jeune homme du regard, Toute la population de cette rue semblait être prise dans cet attrouppement, au moin personne ne remarqueras sa présence et son bras ensanglanté. Billie s'humecta les lèvres, elle voulut décrocher son pied du sol, mais il semblait être lourd, pourquoi restait elle ici? Quelque chose la retenait...

[

Merci! J'essaye! ]

La jeune fille avait sans aucun doute remarqué le regard qu'il ne pouvait plus retirer d'elle à présent... Elle avait l'air vraiment mal et Bill ne supportait plus cette souffrance. Pourtant, qu'est-ce qu'il pouvait faire? Quoi qu'il pense, les sentiments, les souffrances qui l'envahissaient elle, était bien plus fort. Bien plus grave. Il ne la connaissait pas mais il ne supportait pas de l'imaginer se faire tout le mal qu'elle devait se faire, et depuis longtemps sûrement. Il en avait assez de tout ça, il aurait voulu crier, il aurait voulu lui dire, il aurait voulu le dire à tout ces gens, à tout ces gens qui souriaient, qui se détendaient après une journée de travail, à ces couples amoureux et insouciant, à tous, à ceux qui ne comprenaient pas ça, il aurait voulu leur dire sa souffrance à elle, la souffrance de tant d'autres comme elle... Mais cette souffrance là, qui l'écoutait? Personne! Regarde autour disait-on, de quoi tu te plains? Tu es en bonne santé! Regarde ces gens qui se battent pour vivre, qui doivent lutter contre leur propre corps, contre la maladie qui les rongent. Et toi tu te détruis? Regarde ces gens qui meurent de faim. Et toi, tu te prives? Regarde autour de toi, quoi que tu es vécu, tu vois bien qu'il y a bien pire que toi, alors arrête de te plaindre et bat toi un peu! Ouvre les yeux, ça suffit ces caprices! Même quand on pouvait pas se remettre de la perte de quelqu'un, même quand on se sentait tellement mal qu'on voulait que tout s'arrête, les mêmes genres de paroles survenaient, elle aurait pas voulu te voir comme ça! Ressaisis-toi un peu! Ces paroles ne pouvaient pas consoler. Il l'avait testé. Elle rendait peut être même plus mal encore. Oui, c'est vrai tout ça, c'est vrai, mais ça ne change pas on est mal quand même, si mal et personne ne s'en rend compte! Personne ne comprends. On a presque honte alors, honte comme si on avait pas de raison. On se retrouve à envier des situations bien pire que la notre... juste pour cette raison. Elle baissa son regard, il fit de même puis soudain le releva, il regarda rapidement autour de lui, puis doucement nouveau mot d'excuse pris la place de son voisin, le regard posé sur elle à nouveau... Qu'importe les autres, il n'allait pas s'en soucier aujourd'hui... Il n'y avait qu'elle toujours... Juste elle...

C'etait pourtant simple comme "bonjours" d'aller le voir, mais pourquoi aller le voir? C'etait stupide, enfin... C'est ce que pensait la jolie gothique au milieu de cette foule si joyeuse. Pourquoi souriaient ils de cette manière? Billie sentait la douleur de son bras s'intensifier a chaques battements de coeur. Pourquoi empêcher quelqu'un de se faire du mal si elle pensait ca d'elle même? La seule chose qui avait sauvée la vie de Bill etait la musique, oui... Lorsqu'elle se sentait mal, elle chantait, quand elle etait seule, elle chantait. Elle avait une belle voix mais biensure, elle la haïssait tout comme elle. Billie poussa un soupir, son teint devînt lentement mais progressivement assez blanc... C'etait bisarre, qu'est ce qu'elle avait? la jeune femme n'avait pourtant pris aucune drogue, aujourd'hui, et ce n'etait pas avec ses ongles qu'elle aurait touchée une veine, non... Ce n'etait pas ca! Son infection au poignet... Billie s'en doutait, elle n'avait pas enlever son bandage depuis une semaine, elle n'avait la force de voir ce qu'elle se faisait a cause d'une simple maladie. La jeune femme remarqua un enfant près de sa mère, il fixait son bras ensanglantée. La jeune femme réussit a soulever son pied puis elle recula de la foule... Sans pour autant partir, elle resta a quelques mètres de la foule, puis elle eut un vertige...

Jason s'approcha encore, il se maudissait de rester là impuissant à ne rien faire qu'à la regarder, il s'était décidé à l'aborder. Lui parler de ses problèmes? Sûrement pas! Non! Il aurait juste voulu pouvoir échanger quelques mots avec elle, juste quelques mots... Il jeta un regard aux musiciens et se décida, trouvant déjà une excuse bidon pour l'aborder. Quand soudain... Brrr... brrr... brrr... Il sortit brusquement de l'état dans lequel il s'était placé depuis tout à l'heure! Se confrontant brutalement à la réalité, retrouvant brusquement toute la foule autour de lui. Un certain choc tout de même. Jamais on l'appelait, jamais, fallait que ça se passe maintenant! Il hésita, mais si c'était rare, c'était peut être important, il se faufila hors de la foule restant à quelques mètres et la fixant... La fixant dans l'espoir de ne pas avoir à renoncer à son projet... Vraiment perturbé et inquiet aussi il décrocha, mécontent de cet appel!

- Hallo?
- ...

La surprise pu se lire sur son visage en entendant cette voix familière pourtant. Cette voix qu'il avait souvent voulu entendre et qui s'exprimait toujours dans cette langue qu'il aimait beaucoup. Il fronça les sourcils et quitta la foule des yeux quelques secondes à peine, seconde qui lui suffirent à LA perdre de vue...

- Vati? Was willst du? Ein problem?
- ...

Il la chercha des yeux, non, il ne la voyait plus, où était-elle, il s'avança un peu, et l'aperçut sortir de la foule... il s'approcha toujours... tout à coup, comme dans un instant de panique...

- Tut mir Leid! Ich muss auflegen!

Il raccrocha rapidement, sans aucun scrupules, et en quelques pas rattrapa la jeune fille qu'il observait depuis un bon moment maintenant... Elle était toute pâle et semblait ne plus bien tenir sur ses jambes. Un malaise? Il ne réfléchit pas une seule seconde avant d'agir, se retrouvant auprès d'elle, il crut qu'elle allait tomber et la soutenu mais avec précaution, de peur de lui faire mal, de peur de toucher de vilaines blessures qu'elle se serait infligé. Il n'y avait rien de plus stupide et pourtant... il se sentait presque coupable... Il était inquiet aussi, oui, inquiet pour cette inconnue dont il ignorait tout, si ce n'est qu'elle était malheureuse... Il n'eut pas à chercher cette fois, les mots sortirent tout seul.

- Hey! Attention! Ca va pas? Désolé mais tu devrais t'asseoir... Viens, par là...

Il la força à s'asseoir, on peut pas dire qu'il y avait beaucoup d'endroit pour ça, mais dans ces cas là, on trouve toujours une solution, il s'accroupit près d'elle et la regarda inquiet.

- Ca va aller? Tu te sens comment? Tu veux que j'appelle les secours? Je peux faire quelque chose?

Elle allait sûrement repousser son aide du moins si elle en avait la force, mais il ne pouvait pas la laisser comme ça. Là ça n'avait plus rien avoir avec ce qu'il avait pu ressentir en la voyant, il était désolé de l'abrutir de questions, mais il était vraiment inquiet, plus qu'il n'aurait du l'être c'est vrai.

| Heureusement que je suis douée en allamand lol XD |

Un coup de fils... Elle n'en n'avait jamais eu beaucoup a part de ses amis en Espagne. Et oui, car mademoiselle etait Espagnole, mais ca ne se voyait pas tellement, son teint etait avide au naturel, alors imaginez ce que ca doit donner! Billie poussa un autre soupire, sa vue se brouillait, ses bléssures etaient si grave que cela? Si grave pour réussir a la faire souffrir autant? A ce moment, elle avait des remords... Elle aurait du se desinfecter mais l'envie de se faire du mal etait toujours là, ce qui l'empêchait de faire beaucoup de chose correctement. Bill porta sa fine main vers son visage, elle avait la peau assez chaude, elle sentait plus rien sauf la douleur de son poignet lui remonter dans le bras.

La jolie jeune femme avait sa main sur un mur, le mur d'un immeuble, celui qu'elle avait regardé tout a l'heure, elle ferma les yeux un moment, essayant de se calmer, elle avait mal, jamais elle aurait cru des coupures non infectées prendre d'aussi grande conséquences. Elle avait l'impression de mourrir a cet instant, biensure, elle ne mourrait pas, mais la douleur etait si forte qu'elle laissa échappée une larme... Pourquoi maintenant? A cause de l'homme qui lui avait frappé dans le bras? Qui sait, peut être que oui, peut être que non... Quelle horreur d'avoir cette désagréable impression, son mal - être la faisait souffrir de l'exterieur mais aussi de l'interieur. La musique s'éloignait a nouveau, puis elle sentie des mains se poser sur son corps pour la soutenir, en effet, ses jambes allaient lachées... Comme si elle avait d'énormes courbatures!

Une voix douce et inquiète lui retentit aux oreilles, ses yeux s'ouvrient lentements mais surement, puis la musique raisonna a nouveau dans ses oreilles, sa vue restait quand même legerement flou et brouillée. Billie reconnut le garcon, ce garcon mysterieux qu'elle n'avait cessé d'observé pendant les minutes qui s'etaient écoulés.

Il l'a força a s'assoir, biensure elle ne voulait pas, mais elle remarqua que lorsqu'elle s'assit, sa vue se lissa a nouveau, elle sentait son coeur battre dans son poignet, elle le ramena contre elle puis elle cligna des yeux et fronça les sourcils. Qu'elle horrible sensation! Jamais elle ne s'etait sentie aussi faible!

- C.. Non, pas les secours...

Dit elle. Les pompiers l'enmèneraient a l'hospital et ca ne ferais qu'augmenter la frayeur et l'envie sucuidaire de Bill. L'hospital, elle connaissait, lorsque sa mère etait malade, elle y passait pratiquement la plus part de son temps aux côtés de sa maman... Elle etait fille unique, alors elle etait seule a venir voir Mme Jones Carlos. Qu'elle triste sort elle a eu cette femme!

- Je... Je vais bien...

Mentit elle, la douleur etait toujours là malheureusement, elle aurait pas dit non pour s'en débarrasser, Billie eu une deuxième larme, la douleur etait si forte... Puis elle serra les dents et regardit le jeune homme qui s'etait abaisser pour se mettre au même niveau que Bill. Il semblait inquiet, ca faisait si longtemps qu'elle n'avait pas vu un visage emplis d'inquiètude pour elle.

|Sorry, c'est pas très long |

[lol j'étais sûr que tu parlais allemand... Laughing

et je trouve pas ça trop court du tout t'inquiètes pas!]

En tant normal, Jason se serait beaucoup plus intéressé à ce coup de fil. Pour la simple et bonne raison que son père ne l'appelait jamais, et qu'il n'était d'ailleurs jamais là tout simplement. Seulement, on était pas en tant normal. Cette fois, il y avait une jeune fille, qui avait réussi a beaucoup le touché et avec laquelle il avait eut l'impression de partager une petite part de sa terrible souffrance pendant quelques minutes qui allait mal et qui avait besoin d'aide. Alors, tant pis pour lui, il avait qu'à appeler plus souvent s'il avait envie de lui parler. Jason ne s'en préoccupa pas vraiment pas. Toute son attention était tournée vers elle et cette fois il aurait donné n'importe quoi pour savoir ce qu'elle avait et pour pouvoir faire quelque chose pour l'aider...

Elle ramena son poignet vers elle, il y descendit son regard, on voyait encore le sang qui avait coulé de ses griffes... Il la regarda à nouveau, elle clignait difficilement des yeux et fronça les sourcils, bon sang, elle allait vraiment mal, elle allait finir par s'écrouler, il sortit son portable, il fallait qu'elle soit soignée!! Mais elle eut alors la force de le refuser. Il s'arrêta dans son geste et le remit dans sa poche. Avec des remords. Car l'hésitation était là tout de même. Devait-il l'écouter? De toute évidence, elle avait vraiment besoin de soin? Oui, mais son regard l'empéchait. Il y avait quelque chose dans son regard qui l'empéchait de le faire, mais si sa raison lui soufflait le contraire. Et comme il avait tendance à souvent suivre son instinct avant la raison... Il n'appella pas les secours. Mais eut l'air encore plus inquiet, car elle avait vraiment l'air mal, c'était pas un simple petite malaise, il y avait vraiment quelque chose qui n'allait pas.

Elle voulut alors lui faire croire qu'elle allait bien. Mais comment pouvait-il seulement la croire alors qu'elle se tordait de douleur? Une larme coula sur d'ailleurs sur sa joue et elle serra les dents. Il se mordit les lèvres, il avait peut être eut tort de l'écouter, il fallait peut être appeler quand même, non il ne pouvait lui faire ça, garde tes états d'âmes, Jason, un peu d'efficacité! Non, il ne pouvait pas. L'inquiétude le rongeait mais il ne pouvait pas la forcer. Néanmoins, il n'allait pas non plus rester les bras croiser à rien faire. Il parla toujours doucement.

- A qui tu penses faire croire ça? Et si tu espères te débarasser de moi en disant ça, c'est râté, je vais pas te laisser comme ça, je suis du genre collant, pas de chance pour toi!

C'était pas vraiment vrai, généralement il laissait les gens tranquille s'il voyait qu'il les ennuyait de sa présence, il insistait pas. Mais là, c'était différent. Il allait pas la laisser malade comme ça en plein milieu d'une rue bondée, c'était tout simplement pas possible. De toute manière, il aurait pas pu la laisser... c'était plus fort que lui. Il regarda son poignet, c'était pas forcément toujours le cas, encore heureux, mais il était sûr que ses bracelets cachaient quelques chose qu'il n'avait pas envie de voir, il n'avança pas sa main, même si l'envie ne manquait pas, mais chercha plutôt son regard.

- Dis moi où tu as mal! S'il te plait! Je suis sûr qu'on peut faire quelque chose... Tu peux pas rester comme ça! Je te laisserai pas comme ça.

En même temps ils étaient au milieu de la rue, pas évident comme situation pour lui trouver ce qu'elle pouvait avoir besoin mais peu importe quand on veut on peut, dans le pire des cas on pouvait toujours trouver une pharmacie... non? Il la regarda avec le même regard, suppliant presque pour qu'elle lui dise, pour qu'il puisse l'aider. C'était évident qu'elle avait mal. Et à moins qu'elle ne tombe dans les pommes ou autre, il ne l'emmenerait pas à l'hôpital, mais si elle se refusait de lui dire, il serait obligé de lui faire ce chantage!

| XD Comment ta su ? O.o |

Aussi agressive et glaçante que le vent de la montagne qui balayait le desert du Nevada, la panique s'empara de Billie et la pénétra jusqu'aux os. Tout a fait reveillée, maintenant, elle prit soudain conscience de sa totale impuissance, Elle avait l'impression d'avoir une corde qui lui enserrait le cou. Un frisson lui parcourut le corps, augmentant encore la tension du noeud coulant autour de sa gorge qui s'accentuait a chaque seconde... Pourquoi elle? Elle ne voulait pas aller a l'hospitâl, et si vraiment elle devait y aller, ce serait pour voir quelqu'un qu'elle aime, mais jamais elle se laisserait enmener, jamais elle serait a la place de sa mère dans un lit, même si ce n'etait pour la même raison qu'elle s'y trouvait...

La peur encerclait sa gorge et son sternum, comme si on lui appuyait dessus pour l'empêcher de respirer. Elle poussa un petit gémissement, elle avait peur, elle avait froid, elle ne savait plus ou elle en etait, mais la voix du jeune homme la refit sortir de "son monde". Si elle n'avait pas aussi mal, elle aurait sourit, mais là, elle avait du mal, elle sourit interieurement. A vrai dire, elle ne savait pas si elle devait lui dire ou elle avait mal.

Après tout... Billie ne le connaissait pas, si elle lui disait ou elle avait mal... Si il voyait son poignet ainsi défigurer, il l'a prendrait surement pour une malade mentale! Toute les personnes qu'elle avait rencontrée jusqu'ici pensait ca. Ou alors, peut être qu'elle se faisait des idées, mais elle savait... Billie s'en doutait, mais elle n'etait pas folle. Être assise porta ses fruits, sa vue se lissa, laissant encore un mince brouillard, elle voyait a présent, personne ne l'est avaient remarqués...

D'un côté... Tans mieux... Elle hésita, mais elle put voir dans le regard du jeune homme près d'elle, qu'elle avait peut être une chance de pouvoir faire confiance a quelqu'un. Billie hésita puis elle lacha son poignet de l'autre main, son coeur battait si fort dans son poignet qu'elle avait l'impression qu'il se trouvait tout juste sous son bracelet en cuire et ce mince bandage.

- J... J'ai mal a mon poignet.

Dit elle, mais elle ajouta:

- Je... T'es pas obliger... C'est rien de grave, je me suis tordue le... le poignet...

Mentit elle. Billie avait peur, un frisson passa sur sa peau douce, et desormais froide a cause de sa légère fièvre. C'etait désagréable, soudainement sa vue se lissa parfaitement, sa douleur baissa, peut être d'un cran, mais elle fut prise de tremblement, elle avait froid, elle pouvait voir les gens autour des danseurs taper dans leurs mains au rythme de la musique. Personne ne l'avait vu, elle ne voulait pas que tout le monde la vois dans un tel état de faiblesse...

Billie replongea son regard dans celui du jeune homme, pour se tenter de se rassurer, mais rien... C'est dans ces moment comme celui ci que Billie se rendait compte qu'elle tenait a vivre. Mais alors pourquoi voulait elle se donner la mort? Et pourquoi avait elle essayée a deux reprises? Car, contrairement aux apparences, Billie savait quand même s'amuser et profiter de la vie qui s'offrait a elle... Billie n'etait pas une jeune fille toujours en train de faire la gueule ou de pleurée, contrairement a ce que pouvait pensés les gens. Lorsqu'elle souriait, ce qui est rare en ce moment, c'est qu'elle ne sourit pas pour faire plaisir.

Lorsqu'un sourire s'affiche sur son visage, c'est franc. Au moin ont ne peut pas setromper. Depuis son arrivée a Los Angeles, aucun sourire n'avait illuminerson visage, ou peut être un sourire forcer pour être polie, mais rien de plus.

[Hum... mystère!! bon d'accord... j'ai pas de mérite... je n'ai fais que lire les messages que tu as laissé ailleurs... ça casse tout lol]

En réalité, il ne voulait pas l'obliger à lui montrer ce qu'elle avait mais au moins l'obliger à se faire soigner. Il s'inquiéta davantage encore lorsqu'il lut presque une certaine panique dans ses yeux. Elle avait l'air d'aller vraiment mal et il se sentait complètement impuissant. Oui, de toute évidence elle paniquait. Pourquoi? Tout à coup il eut peur qu'elle est quelque chose de grave... une maladie peut être, ou bien n'importe quoi tant de choses qui lui donnaient cette crainte dans le regard. Mais dans tous les cas, quoi qu'elle ait, c'était grave. Il suffisait de croiser son regard pour le comprendre. Elle était vraiment mal. Il la regarda toujours avec ce même regard qui l'avait observé pendant tout ce moment au milieu de la foule attroupé face aux musiciens et aux danseurs. Il ne bougea pas. Se contentant de ce regard. Il ne pouvait pas la forcer, mais il espérait, il espérait simplement qu'elle accepte de prendre cette main qu'il lui tendait. C'est tout ce qu'il osait espérer pour le moment. Est-ce qu'un simple regard pouvait permettre ça? Sûrement pas. Mais c'est tout ce qu'il avait.

Elle bougea alors doucement sa main, il la regarda encore, sentant son coeur battre plus fort dans sa poitrine. Elle lacha son poignet, il baissa alors son regard et elle avoua que c'était là qu'elle avait mal. Il repensa à la grimace qu'elle avait fait lorsqu'elle s'était fait bousculée... eh oui, tout ça il l'avait vu. Son regard se posa donc sur son poignet ou plutôt sur le bracelet en cuir qu'elle portait, puis remonta doucement sur les griffes qu'elle avait laissé sur son avant-bras... Il releva les yeux vers elle quand elle reprit la parole. Elle lui expliqua qu'elle s'était simplement tordu le poignet, il rebaissa alors le regard. Son imagination l'avait porté plus loin que ça. Il se trompait peut être, tant mieux. Mais si c'était rien de grave, aurait-elle fait ce malaise? Serait-elle si mal à ce moment précis? Il ne voulut pas lui montrer qu'il avait du mal à la croire, non, il ne voulait pas lui montrer. Il avança doucement sa main vers la sienne, acceptant cette hypothèse...

- Ton poignet, tu dis? Tu arrives à le bouger?

Il n'attendit pas qu'elle teste. Il prit délicatement sa main dans la sienne, l'autre passant doucement sous son avant-bras en faisant bien attention de ne pas se faire se plier son poignet. Pourtant, il s'arrêta là. Il sentait sa main glacée dans la sienne, elle tremblait, il releva son regard vers le sien. Elle jetait des regards inquiets autour d'elle. Mais il continua de la regarder elle simplement. Elle avait vraiment froid.

- Tu es glacée! Tu es sûr que ça va?

Il lacha doucement son avant-bras s'assurant qu'il était posé sur sa jambe, et réfléchit quelques secondes. Qu'est-ce qu'il était censé faire au juste? Il était hors de question de l'abandonner dans cet état. Il prit sa décision. Il était venu vers elle, il irait jusqu'au boût. Elle avait certainement de la fièvre, il y avait un petit vent froid c'est vrai mais pas assez pour qu'elle soit gelée comme ça. Alors, tant pis, s'il fallait jouer les sauveteurs, il jouerait le rôle. Il voulait seulement l'aider. Et tout ça pour ce regard qu'il avait croisé, pour ce regard perdu qu'il avait croisé au milieu de la foule. Pour ce simple regard. Il prit donc sa décision, et se redressa lachant doucement sa main avec précaution. Il la regarda dans les yeux, il ne voulait pas qu'elle imagine qu'il est de mauvaises intentions non plus, on sait jamais.

- Ecoute, je sais que je suis pas obligé, mais c'est trop tard, je suis là et je vais t'aider. Tu as l'air d'avoir un peu de fièvre, et tu tiens pas sur tes jambes, tu peux pas me dire non... On va s'occuper de ton poignet d'accord?

Elle tremblait encore, il retira sa veste et lui mit sur les épaules avant de se remettre à sa hauteur, il voulait juste être franc avec elle pour ne pas qu'elle s'inquiète. Il la regarda donc à nouveau et dit toujours sur le même ton.

- Je te le promet, je t'emmènerais pas à l'hôpital. Tu es sûr qu'il n'est pas cassé? Tu sais, il y a une toute petite pharmacie, dans la rue juste derrière, c'est pas loin, je connais bien, tu n'es pas obligé d'entrer, s'il est seulement foulé, ça pourra s'arranger facilement. Vaut mieux le faire tout de suite etet moi aussi je serais rassuré comme ça. Je t'aiderais. Après ça, on verra comment tu te sens, tu es d'accord?

Il avait ajouté que ça le rassurerait pour justifier qu'il l'aide ainsi. Il l'avait mis sur son compte mais il n'était pas sûr qu'elle n'est que ça. Il ne pouvait s'empécher de la sentir vraiment faible, la façon dont elle tremblait n'était pas normal, mais il fallait bien commencer par quelque chose. D'abord son poignet puisque c'est là qu'elle avait mal, ensuite, oui ils verraient.

| lol XD J'y avais pas penser! |

Bill pouvait le prendre pour une personne naïve mais pas idiote, bien qu'elle ne le pensait pas, Biensure Billoutte, t'es vachement convaincante quand tu t'y mets! Tu as le visage avide, les yeux dénués d'expressions sans compter la peur, et tu prétend ne rien avoir? En temps normal, la jeune femme n'aurait pas dit un seul mot, qu'il soit gentil, ou méchent, aucun son ne serait sortit de sa bouche! Ou si... peut être pour envoyer chier la personne, mais si elle envoyer valser tout ceux qui lui tendait la main, elle n'etait pas sortit d'affaire. M'enfin bon, si on comptait toutes les mains qui lui avaient été tendues, il y en aurais pas beaucoup!

Elle avait eu l'aide de sa meilleure amie en Espagne, ensuite celle de son cousin qui habitait en France mais aussi d'un psychologue, elle n'avait prononcer aucun mot, c'etait son frère qui l'avait forcer a y aller car il en avait ras le bol de la voir chialer tout le temps. Mais son frère ne comprenait pas que ce n'etait pas l'aide d'un psychologue qui allait la sortir de cette merde ou elle s'etait foutue, mais il ne comprenait pas non plus que c'etait aussi en partie de sa faute a lui!

Il ne faisait rien pour arranger la situation, au contraire, il passait son temps a la riddiculisée, a lui faire du mal en disant "c'est de ta faute tout ce qu'il s'est passé". Combien de fois il lui avait sortit cette phrase qui raisonnait souvent dans la tête de la jolie blonde. Surtout qu'en ce moment, elle etait a fleur de peau et que dès qu'il se passait un truc, elle avait l'impression que c'etait de sa faute. C'etait une peur parmis tant d'autres... Comme celle de dire "je t'aime" a quelqu'un de peur de faire mourrir cette personne comme sa mère...

Billie sentie une main chaude et douce se posée sur la sienne, elle fut parcourue d'un frisson. Ses yeux etaient équarquillés, mais elle réouvrit, ses paupières etaient lourdes, jamais Billie ou même qui que ce soit aurait voulu se retrouver dans cette posture, cet état de faiblesse sachant que quiquonc passerais pourrait lui faire nimporte quoi sans qu'elle se débatte. Comme elle l'avait confier dans son blog, elle avait l'impression que quelqu'un d'invisible la serrait, l'obligeant a forcer pour pouvoir respirer, et cela n'etait que dû a une peur bien enfoui et profonde que seule Billie pouvait savoir.

Billie remua faiblement de la tête en signe de "oui", encore une fois, elle dit qu'elle allait bien, mais non, elle ne voulait pas se le permettre, Billoutte ne voulait pas montrer a son entourage lorsqu'elle etait faible, etre forte etait une fierté... Elle sentie quelque chose de chaud se posé autour d'elle. La jeune femme avait déja légèrement plus chaud, malgré ca, elle avait l'impression que la brise fraîche réussissait a passé sous le manteau. Mais cette fois, ce n'etait pas désagréable. Elle murmura un "merci". Puis elle reposa son regard dans celui du jeune homme, étrangement, elle lui faisait confiance. Alors que la confiance de Billie n'est pas donnée a tout le monde.

- D... daccord mais je... enfin c'est...

begaya la jeune femme. Elle ne voulait pas que ce garcon paye une crème "spécial foulure" pour qu'elle ne serve a rien, elle ne savait pas comment le dire. A ce moment, elle ne repoussa pas l'aide de cette personne. Mais comment dire qu'elle lui avait mentit? Comment expliquer que c'etait elle qui s'etait fait tout ca, toute ses blessures l'unes sur les autres sur son poignet...

Si il voyait, il comprendrais surement, partiras t - il? La laisseras t il dans la rue sans défense? Ou au contraire il l'aideras? Les gens etasi imprevisibles. Il ne fallait être dans leurs corps pour le savoir...

[eh oui, tu t'es trahie toute seule lol]

Pour être parfaitement sincère, et que personne ne cherche à l'imaginer comme une personne vraiment d'une bonté et d'une générosité extraordinaire ce qui n'était pas le cas bien sûr, Jason faisait cela vraiment pour la première fois. Tendre la main ainsi à une jeune inconnue, acte tout à fait gratuit, sans rien attendre en retour. Rien ne l'avait obligé, il ne le faisait pas non plus pour dire de faire une bonne action de temps en temps loin de là. Mais après avoir vu la souffrance dans son regard, la souffrance qu'il avait cru lire en tout cas, il avait juste besoin de savoir qu'elle allait bien, presque pour se rassurer lui même. Ce n'était pas le cas. Et pour ça, il était obligé de rester. Non, ce n'était pas non plus par pitié. Son regard l'avait vraiment bouleversé, il avait besoin d'y voir autre chose. Peut être, parce qu'il ressentait souvent ce malaise. Passer à côté des gens sans se rendre des choses terribles qu'ils peuvent vivre de leur côté, ne pas avoir les appels au secours que certains avaient lançés. Surtout les personnes qu'on aime. Il en avait laissé passer, il n'avait pas vu, trop enfermé dans son propre monde. Son regard à elle, parfaite inconnue, avait croisé le sien. Il se trompait peut être, il avait tort peut être aussi, mais il agissait comme il lui semblait être le mieux, parce que elle était seule au milieu de la foule et que quand on allait mal, il était toujours rassurant qu'une main se tende... même si parfois on ose pas la saisir.

Jason, si au début il avait ressenti une forte détermination en lui, avait changé d'avis en voyant sa peur, sa faiblesse mais surtout et encore son regard, quand elle parvenait à entrouvrir ses paupières lourdes jusqu'à lui. Il avait compris que jamais il ne la forçerait pour accepter son aide. Si elle ne s'était pas foulé le poignet comme elle le prétendait, et comme il le craignait, c'est qu'elle cachait autre chose, autre chose qu'elle n'avait aucune envie de le révéler et ça il pouvait très bien le comprendre, même s'il ne l'aurait pas mal jugé. Elle lui laissa un faible merci. Il la regarda encore, cherchant simplement la réponse aux questions qu'il se posait dans son regard, dans son expression, dans son attitude. C'était ses gestes et ses réponses qui le poussait à agir, sans cela, il n'aurait rien fait.

A vrai dire, il s'était attendu à ce qu'elle le repousse plus d'une fois, et le fait qu'elle ne le fasse pas, le poussait toujours à en faire plus pour elle, c'était comme si, tout cela lui prouvait qu'elle avait réellement besoin d'aide, mais que surtout il n'était pas improbable qu'elle l'ait attendu. Pas de lui, non, de gens beaucoup plus proche sans aucun doute. Ses pensées reprenaient dans son esprit et il fit un effort pour les chasser. Ca ne servait à rien de faire des suppositions, à ce moment là c'était l'efficacité qui comptait. Il revoyait son regard monté en haut de ce bâtiment, un regard qui pour beaucoup n'avait pas de sens particulier, mais pour une jeune fille qui ensuite se griffe le bras, ça en avait un, ça il ne pouvait pas faire comme s'il ne le savait pas.

Elle accepta alors sa proposition en bégayant, ce qui le rassura. Il avait eut peur au départ qu'elle ait aussi une dent contre les pharmacies, ou toutes formes de soins, on sait jamais... mais il avait pas d'autres solutions, il habitait trop loin pour lui proposer autre chose, et surtout il ne lui aurait pas fait cette proposition là, elle l'aurait sûrement mal pris. Son visage se détendit un peu de l'inquiétude qu'il dissimulait mal alors, car si elle acceptait c'est que quelque part elle lui faisait confiance et si elle lui faisait confiance, peut être pourrait-il l'aider un tout petit peu. Il la regardait toujours et l'écoutait avec attention mais elle ne termina pas sa phrase, elle ne pouvait pas le dire. Il baissa le regard sur son poignet, comme un flash retrouva la scène où cette personne la bousculait et la grimace qu'elle avait alors. Une foulure c'était possible, c'est vrai, mais pas de quoi la faire se sentir si mal après. Qu'avait-elle laissé en dessous de ce joli bracelet noir? Il hésita. Que devait-il faire une fois encore? Il chercha la réponse dans son regard. Pourquoi était-il si pleins d'inquiétude? Si ce n'est pour cette raison... Qu'est-ce que tu vas t'imaginer, il pourrait y avoir pleins d'autres raison!

- Oui...?

Non, il allait pas faire l'ignorant, et l'obliger à lui dire, la mettre mal à l'aise. Il pouvait pas faire ça, il se trompait peut être, mais il préférait qu'elle lui dise qu'il s'était trompé plutôt qu'autre chose. Au risque de ne jamais savoir, ce qui comptait c'est qu'elle soit soignée, c'est ce qu'il fallait penser avant tout.

- Tu sais... Je peux me tromper mais... Tu as l'air d'avoir vraiment très mal. C'est jamais facile de dire ce qui va vraiment pas... S'il y autre chose et que tu ne veux pas m'en parler, je vais pas te forcer. Quoi que tu es, tout ce que je veux c'est que tu sois soignée, bien soignée. Alors on va jusqu'à cette pharmacie, se soigner seul c'est pas facile surtout au poignet, mais si tu veux pas que je sache, ou si tu veux quand même te passer de mon aide, je te laisserais faire. C'est à toi de décider.

Il avait un peu peur maintenant de s'être vraiment trop laissé aller à son imagination, il ne voulait pas la blesser, et il ne voulait pas non plus avoir raison, il ne voulait pas qu'elle s'imagine qu'il ait pu pensé à ça, mais bon tant pis, c'était trop tard, en tout cas si ses suppositions étaient fondés, à sa place il aurait certainement mentit lui aussi. Et si toujours c'était effectivement fondés, il regretterait sans aucun doute que ce ne soit pas une foulure mais il ne lui refuserait pas pour autant. Parfois la souffrance qu'on a l'intérieur on a besoin de la voir sortir. Il espérait que son regard à lui pouvait parler un peu aussi, il espérait qu'il puisse lui faire passer tout ça, mais ne pouvait que se tenir à ce qu'il venait de lui promettre, essayant de garder surtout en tête l'idée que le plus important était qu'elle se soigne. Il essaya aussi de cacher le manque d'assurance qu'il ressentait depuis un moment pour au contraire avoir l'air sûr de lui. Puis se releva et la regarda, prêt à la soutenir toujours si elle acceptait encore de le suivre, il y avait peut être une autre raison qui l'avait empêcher de terminer sa phrase... même s'il ignorait ce qu'elle pouvait être, il demanda tout de même lui tendant la main, il avait peur qu'elle ait encore un vertige en se levant...

- On fait comme ça? Tu veux bien?

| ARF >.< Ca m'étonne pas =P |

Si les rôles avaient été échangés? Si la jeune femme etait en parfaite santé, se sentant bien dans sa peau, et cet inconnu... Assis par terre, montrant sa faiblesse, en essayant de calmer le feu qui bouillonais en lui... Est ce que Billie se serait donnée la peine de faire ce geste généreux en allant le voir? L'aurait elle aidé comme il le faisait en ce moment pour elle? Sans aucun doute. On pouvait quelques fois qualifié Billie de "fille aux abord froid" mais jamais elle n'aurait laissée une personne dans cet état, qu'elle le deteste ou non... Ou alors... Elle aurait bien voulue voir son frère a sa place, lui qui avait toujours l'air bien assuré, comment aurait il réagit? Non... Il ne fallait pas penser a ca, c'etait une preuve totale d'égoïsme, mais après tout... Avec lui, c'etait toujours elle qui prenait toujours tout, elle avait tant souffert, elle pouvait bien se le permettre même si c'etait lache de penser uen chose pareille.

Les battements rapides de son coeur se faisait toujours resentir dans son poignet, elle avait mal, cette personne invisible lui appuyait de plus en plus sur sa cage toracique l'empêchant de respirer correctement. Elle ne faisait pas d'asthme, c'etait tout simplement que la peur pouvait jouer aussi sur l'état d'impuissance d'une personne. Elle qui, petite, n'avait peur de rien, se retrouvait la, assise contre un mur avec un garcon... Mignon, certes, mais inconnu, les larmes aux bords des yeux...

Ses membres s'engourdissait au fur a mesure qu'elle ne bougeait pas, pourtant ca faisait cet effet là que lorsque qu'on avait la circulation du sang coupé, mais là c'etait du a la fièvre... La jeune femme posa son regard sur le sol, ce sol gris, parsemé de gravillons coupants, jamais elle n'avait fait attention a cela mais, a vrai dire, elle saurait quoi utiliser lorsqu'elle serait en manque de lame... Car, Billie avait beau se retrouver dans un piteux état, elle savait qu'elle recommencerait. Que dire? Que faire dans ces moment ou elle faisait couler son propre sang? Dans ses crises ci, elle ne pouvait pas s'en empêcher c'etait comme... c'etait comme une drogue.

Puis elle monta son regard vers la foule au loin, le petit garçon de tout a l'heure l'avait remarquer, il la regardait... Ah les enfants, il ne connaissait rien a la vie, mais ils pouvaient se permettrent de pleurer, ce petit 'gnome" XD tourna la tête vers la foule... Sale gosse, c'etait bien dans ces moments la que Billie detestait les enfants. Non elle ne l'est detestait pas, mais quand elle l'avait penser, ils se permettent de pleurés alors qu'il y a des problèmes plus grave que de ne pas avoir eu son dîner quelques minutes après l'heure.

Puis elle reposa son regard sur le beau visage du jeune homme, puis elle écouta ce qu'il dit. Billie n'avait pas finit sa phrase, non, c'etait dur a dire, et elle ne voulait pas restée eternellement dans la rue si il partait. La jeune femme se mordillait l'interieur des joues, une manie depuis longtemps, lorsqu'elle stressait ou qu'elle avait peur, elle se mordillait de la sorte, puis elle déglutie une nouvelle fois avec difficultée.

Le jeune homme se leva et lui tendit la main. Billie n'allait pas refuser son aide, surtout que dans ces moments la, on avaient qu'une seule envie, c'etait de voir quelqu'un qui s'inquiète pour sois. Elle hésita... Mais il avait une nuance dans le regard qui lui donnait confiance... Peut être qu'elle ne devrait pas, peut être qu'elle devrait se méfiée, mais pour une fois, Billoutte ne voulait pas rester a souffrir. Elle déplaça sa main gauche, la valide biensure, puis elle la dirigea vers la main de l'inconnu. Puis elle frissonna a nouveau en sentant sa main chaude contre sa main froide et douce.

- Oui... Daccord...

Elle avait trop attendue pour laisser tomber l'aide de ce jeune homme. Puis elle dit en levant son regard vers celui de ce dernier:

- C... c'est pas vraiment une foulure.

Dit elle timidement.

[lol]

Jason resta debout devant elle, la main tendue, les secondes lui paraissaient une éternité, pourtant il était sûr qu'elle n'avait pas mis tant de temps à lui donner sa réponse. Il avait tellement peur au fond de lui de mal faire, de faire pire que mieux, de sans le vouloir dire une parole qui lui ajouterait de la souffrance alors qu'il souhaitait le contraire. Oui, il avait peur de sa réaction. Mais ce qui le rongeait aussi, c'était de savoir que ce n'était pas cette main tendue qui résoudrait son problème, mais personne n'avait malheureusement le pouvoir d'arranger les problèmes des gens par un coup de baguette magique, et pourtant, il savait qu'une main tendue même un court instant et même s'il ne dure pas, peut faire du bien, rien qu'un instant, le simple fait d'exister un peu dans le regard de quelqu'un. Ce n'était sûrement pas le cas de tous le monde, peut être pas celui de cette jeune fille, et pourtant la sensation qu'on pouvait ressentir, indirectement parfois dans ce genre de moment n'était pas rien.

Il sentit alors la main froide de la jeune fille glisser entre ses doigts, bizarement il ressentit ce même sentiment qu'il évoquait, cette main symboliquement dans la sienne, ça ne représentait plus que la main qu'il lui tendait à ses yeux. C'était beaucoup plus encore. Chaque geste de sa part, c'était comme un pas supplémentaire. Un pas pour elle. Un pas pour lui. Il était heureux de voir qu'elle acceptait son aide et il était heureux d'être capable de l'aider. Il n'était pas sûr d'avoir pu en faire autant à peine un an ou deux auparavant. Mais depuis il avait beaucoup appris, on lui avait beaucoup appris. Et il avait compris le sens de cette main tendue... Tant de choses qui le rendait capable d'aider à son tour aujourd'hui.

Il agit alors à nouveau, gardant sa main valide dans la sienne, il se plaça plus près d'elle et l'encouragea à se lever restant prêt d'elle pour la soutenir si jamais ses vertiges lui reprenaient.

- Lève toi doucement, ça va aller... Tu peux t'appuyer sur moi, si tu en as besoin...

Avant de se lever, elle leva son regard vers le sien et dit timidement ce dont il se doutait déjà, ce n'était pas vraiment une foulure. Il lutta pour garder un air rassurant et sûr de lui, c'était décidément pas toujours facile, mais il le garderait tant qu'il serait à ses côtés. Chaque fois, il la revoyait, enfoncer ses ongles dans sa peau et y tracer un long trait rouge... Il ne lacha pas son regard, ne le changea pas non plus. Il acquiesca juste doucement, cherchant juste à lui faire comprendre aussi qu'il ne lui en voulait pas de lui avoir mentit.

- Je m'en doutais un peu...

Oui, il s'en doutait. Et elle devait bien savoir qu'avec la faiblesse physique qu'elle ne pouvait pas cacher, il aurait été bien naïf de la croire, ou bien seulement peut être pas réellement intéressé. S'il ne l'avait pas vu dans la foule, il l'aurait cru sans douter d'elle. Mais le simple fait de l'avoir épier ces quelques minutes, de l'avoir observer, ce simple fait donc ne permettait pas son adhésion à l'idée de foulure. S'il se doutait de la nature de ce qu'elle pouvait cacher sous son bracelet, il ignorait ce qu'elle y avait réellement fait. Il ignorait combien de temps elle avait laissé tout ça caché sous ce bracelet, il ignorait même si elle avait fait quoique ce soit pour le soigner auparavant. Il savait simplement que ce qu'elle cachait sous ce poignet ce n'était qu'un témoignage qui paraitrait presque furtif de toute la souffrance qu'elle gardait au fond d'elle même. Et que semblait-il, personne n'avait cru bon de s'en inquiéter. Quelle avait été sa vie? Quelles avaient été ses souffrance? Il l'ignorait. Mais si elle acceptait son aide, son aide à lui, cet inconnu, c'est qu'elle était désespérement seule face à cette souffrance trop lourde pour elle.

- Allez viens, ça change rien, il faut aller soigner ça maintenant! Doucement... n'oublie pas...

La regardant toujours, toujours ce regard qu'il n'oublierait sans doute jamais, tenant sa main un peu plus dans la sienne, il l'encouragea de nouveau à le suivre.

Des fois, les gens pouvaient penser que Billie etait a première vue, une petite pétasse qui mettait tout ses atouts en valeurs et que, ce qu'elle se faisait etait uen chose dénué d'inttelligence et juste pour apporter de la pitié par des gens, ou aussi faire des rencontres... C'etait facile de jouer la comédie, mais difficile d'assumer les conséquences ensuite... Qu'est ce qu'elle aurait désirée jouer la comédie! Mais non! La douleur etait belle et bien présente, lui donnant des haut le corps, de la fièvre. Ces symptômes etaient semblables aussi a ceux qu'on pouvaient avoir lorsqu'on se droguais pour la première fois.

Ca n'aurais pas pu lui faire une tel sensation a elle puisqu'elle avait "l'habitude d'en prendre", elle avait l'habitude de s'introduire une aiguille dans le bras, l'habitude de pousser le piston et l'habitude de resentir la drogue se mêler a ses globules. le résultat etait convainquant, mais la drogue restait la drogue...

Billie se rappela lorsqu'elle etait petite, lorsqu'elle regardait le avant - après des toxico et des drogués, elle se souvenut de cette phrase qui etait sortie de ces propres lèvre "Jamais je me droguerais" mais comme quoi, quelques fois, le destin poussait les gens a faire nimporte quoi même si elle pouvait justifiée ses gestes. Ce regard sombre, elle n'allait pas l'oublier non plus, C'était presque impossible pour elle d'oublier des yeux pareil. Lorsqu'il l'aida a se relever, elle put voir de plus près les yeux du jeune homme, ils avaient l'air angéliques, mais peut être etait ce dû a la fièvre que la jeune femme voyait les choses autrement qu'elle aurait voulue les voirs.

Bien que ses dires et sa voix sois rassurante, elle sentait une crispation. Lorsqu'elle se leva, elle y alla doucement, ses membres engourdit reprirent "vie". Billie baissa les yeux un moment en faisait une nouvelle grimace, elle ramena son poignet vers elle, les battements du coeur se faisait plus fort comme si il allait faire éclater ses veines a cette partie du corps. Sa vue se rebrouilla légèrement, elle cilla sur ses jambes, mais ce retînt un peu au garçon. Sa vue se relissa, encore un petit vertige. Qu'elle horreur.

-Je ment si mal que ça ?

Demanda t elle en relevant son regard vers lui. Non, biensure Billie, tu mens a la perfection! Tu devrais en faire ton metier didonc! Malgré la douleur, elle réussit a faire un leger sourire. C'est bien! Le premier sourire depuis son arrivée ici, et pour une fois non forcér.

La jeune fille se releva, il se rapprocha encore pour la soutenir, croisa son regard... ce regard. Il admirerait toujours le pouvoir des regards. Le pouvoir de paroles, de sensations, de sentiments, tant de choses, oui on pouvait en dire par un simple regard. Le regard ne ment pas dit-on. Disons plutôt que c'est plus difficile... ça reste possible... Néanmoins, ce regard là, jamais il ne l'aurait cru si on lui avait dit qu'il mentait. Il n'avança pas tout de suite, inquiet en la voyant se crisper, grimacer. Encore un vertige? Il la sentit se raccrocher légèrement à lui. Il attendit un peu, scrutant toujours les informations sur son visage. Ils commencèrent à marcher doucement. Personne ne fit attention aux deux gothiques qui quittèrent cette grande avenue si célèbre pour une petite rue bien moins divertissante. Chacun avait sa vie, bien assez avec la sienne, pourquoi se méler de celle des autres? Tant à s'occuper déjà... A discuter peut être bien...

En fait, on cherche sans doute juste à éviter les problèmes. Alors, on rejette la faute. On critique. Quand on a le temps. Quand on a pas le choix de montrer notre énervement, face aux autres, à ces gens différents qui se cotoient, qu'on envie ou qu'on arrive pas à comprendre. On le pense pas vraiment, non, c'est juste plus facile comme ça, pas de remords non plus... Mais surtout on ne cherche pas la cause, et par conséquent on ne peux plus rien éviter. Pourtant, il vaut mieux prévenir que guérir... Tant pis... C'est trop tard. On se débrouille, ils ont qu'à faire pareils. Pourtant parfois, un mot un regard, une simple alliance, un contact, ça peut rendre un peu d'espoir, tout simplement parce qu'ensemble on est plus fort. Parce que la solitude si parfois elle nous tente, elle fait peur aussi.

Des solutions on en trouve, celle là en est une pour certain, il y a en a beaucoup d'autres. Mais souvent c'est le rejet qu'on choisis. Des coupables, il y en a deux. Soit c'est les autres, soit c'est nous. Au choix. Après ça, pas facile la vie. Quelle que soit celle qu'on choisit, ou celle qui semble s'imposer à nous, qu'on la réussisse quand même ou non, il n'y a pas une seule bonne voix. Il y a pas de vérités. Et c'est peut être ça qui est si dur. Les chemins vastes dans lesquels on se perd. Ne pas savoir. L'ombre au mileu du tableau. La crainte du passé, du présent, de l'avenir, ce temps qui coule sans jamais s'arrêter. Mais parfois plus dur encore, soi-même. Celui qui peut être mon pire ennemi comme mon meilleur ami. C'est avant tout lui qu'on doit affronter. Regarder en face. Celui dont on devrait tout connaître et le premier qu'on évite... Le mieux c'est de parvenir à lui faire façe, et à choisir un parcours, construire sur son chemin...

Sa voix raisonna à ses oreilles, et il tourna à nouveau son regard vers le sien, et là surprise, un petit, un tout léger sourire se dessina sur ses lèvres... surpris oui, il fut surpris et ne put alors que lui rendre ce léger sourire qu'il était aussi content de voir sur ses lèvres. Il répondit alors à sa question.

- Hum... J'ai dis un peu, c'est que tu étais quand même un tant soit peu convainquante! Mais c'était bien essayé!

Il lui sourit une petite fois encore, puis avança, ils étaient plus bien loin, il apercevait la fameuse pharmacie... Oui, l'important était déjà qu'elle soit soignée. Mais ce tout petit sourire en prime, c'était pas de refus.

Ce mince sourire pouvait dire tant de choses, qu'elles soient enfouie au fond d'une personne ou prête a sortir justement. Le regard etait un bon moyens de communiqcation, il en restait le meilleur, la parole, quelques fois, avait le dont de "tout casser". La parole pouvait aussi bien vous rendre heureuse par des compliments que malheureuse avec des critiques aussi malfaisante soient elle. Les yeux pouvaient aussi montrer le dégout, mais aussi l'admiration, la pitié, en fin de compte, tout les sentiments qu'une personne puisse avoir. Pour montrer a une personne qu'on l'aime, il suffit d'un regard pour comprendre alors que des fois, les gens utilisent la parole pour mentir.

Elle tordait de douleur prête a s'en évanouir, pourtant elle trouvait la force de sourire sincèrement, même si ce n'etait qu'un petit et mince sourire, elle souriait! Pourquoi trouvait elle la force de sourier malgré cette impuissance alors qu'au naturel, elle ne se donnait jamas la peine de sourier? Billie etait imprévisible, et, malgré ses problèmes qui la rende malheureuse, Elle restait tout de même Billie Jones Carlos, une jeune femme joyeuse et souriante même si il fallait chercher ce sourire caché sur son visage pour le croire.

Le passé? Billie n'y prévoyait rien, le passé et le présent n'etaient pas très joyeux, pourquoi l'avenir le serait? Billie avait commencer un apprentissage en coiffure dans cette ville, mais elle s'etait interomput pour les très bonne et simple raison qu'elle ne se sentait pas bien. Puis ils se mirent a marcher, a chaques pas, le lancement dans son poignet etait intense, elle était obligée de le ramener contre le bas de son ventre pour réussir a étouffer ce battement du coeur. La pharmacie approchait, non, Billie n'avait rien contre les pharmacies, encore heureux!

Billie dégagea une mèche ondulé qui etait descendue de sa queue de cheval pour se placer sur son visage devans ses yeux, elle fit un petit geste de la tête et la mèche passa sur le côté sur sa joue. Elle écouta ce que lui dit ce jeune homme. Elle garda toujours ce petit sourire, mais qui s'éffaca un peu des lèvres de la jeune femme, elle avait très mal, elle ferma les yeux un petit moment pour essayer de se calmer elle et la douleur, mais rien, Rien ne fonctionnait avec elle.

La jeune fille après sa réponse garda le silence, il dut tourner la tête pour regarder quand même un peu où ils allaient, mais continua à la soutenir tout en avançant vers cette pharmacie. Il se rendit compte soudainement qu'il ne connaissait même pas son nom, faut dire que c'était pas la première chose qu'on demandait quand on voyait quelqu'un faire un malaise. Il ne posa pas la question. Non pas qu'il ne voulait pas le savoir, mais parce qu'au fond un peu de mystère encore, un peu d'inconnu n'était pas pour le déranger... et puis après tout, ce n'était pas au départ dans l'intention de faire connaissance qu'il l'avait secourut mais tout simplement parce qu'elle avait réellement eut besoin d'aide. Ca n'empêchait pas de lui demander bien sûr et il le ferait sans aucun doute mais après... Pour l'instant elle était pas en état pour les discussions de politesses.

La jeune fille ralentit un tout petit peu, il tourna son regard vers elle, elle fermait les yeux, la douleur pouvait tout de même se lire sur son visage... L'inquiétude remonta en lui, ce n'était pas normal qu'elle souffre autant... Il espérait qu'il n'y ait pas autre chose encore. Une petite voix en lui essayait de lui dire qu'il aurait mieux fallut qu'elle aille tout de même à l'hôpital mais elle ne suffisait pas à le convaincre. Il ne lui ferait pas ça. Enfin si, ça aurait peut être été mieux pour elle physiquement parlant mais si c'était pour l'enfoncer moralement, c'était pas la peine, elle avait pas besoin de ça. Il se plaça doucement un peu plus prés d'elle pour la soutenir davantage, tout en faisant bien attention de ne pas toucher son poignet mais il y avait pas trop de risques à vrai dire, mais éviter aussi tout mouvement un peu brusque. Ca ne changeait bien sûr rien à sa douleur mais il n'avait pas de solutions miracles malheureusement. Ce serait tellement plus simple. Quoi qu'il fasse, la douleur ne disparaîtrait pas ainsi... Il lui glissa alors doucement, un simple mot, rien pour tout dire, mais parce qu'à ce moment le mot était la seule chose qui lui restait...

- Courage... On y est presque...

Ils arrivèrent devant la pharmacie. Ouf, ils s'arrêteraient un peu, ça lui fera pas de mal, mieux vallait qu'elle ne fasse pas trop d'effort, et une petite pause ne lui sertait sûrement pas de refus. Sans la lâcher, il la regarda à nouveau, ne sachant si finalement elle voulait bien qu'il l'aide ou non. Mais en voyant, ces traits tirés par la douleur, il se ravisa à la laisser seule. De toute manière, elle lui avait dit qu'il ne s'agissait pas d'une foulure. Et ils n'étaient toujours pas au stade soin, elle n'avait rien à lui montrer par conséquent elle n'aurait sûrement rien contre, du moins il l'espérait.

- Ca va? Tu vas tenir le coup? On va toujours acheter ce que tu as besoin pour te soigner... T'inquiètes pas, ça va allez!

Il voulait se montrer rassurant parce qu'elle avait l'air d'aller vraiment mal mais il était vraiment inquiet en réalité. Il fallait qu'elle tienne le coup!! Il attendit juste rapidement sa réponse, comme un dernier accord avant de passer à l'étape suivante.