La débauche ? C'est ici ! [ Ouvert à tous et à toutes ]

C’était une bien belle soirée qui s’annonçait. Le Viper Room ouvrait ses portes comme chaque soir pour laisser libre court à la débauche névrosée de Los Angeles. Ici ? Il y avait de tout, drogue, alcool et toutes choses quasi illicites ou totalement. Les autorités étaient tout à fait au courant, après tout, cette boîte est connu pour ceci mais pour le moment, aucunes preuves et s’il y en avaient…On les efface, c’est magique.
Enfin bref, repère de personnes très peu fréquentables, véritable fief pour un petit sachet de poudre par ci par là et même des jeux pas très légaux dans les arrières salles ou dans la cave. Pour l’heure, il y avait déjà les habitués qui étaient présents, occupants les lieux chaque nuit depuis maintenant un peu plus de trois ans.

D’ailleurs, le « boss » des lieux, celui qui a racheté le fond de commerce filait entre les tables et pistes tout en lançant les mêmes consignes aux malfrats.

« Hey les gars, n’oubliez pas : 15% de vos ventes vont dans la poche de Bibi. »

Ca, ils le savaient et répondaient par les habituels « on sait-on sait Zack ». Bah oui, il leur offrait un lieu pour refourguer leur marchandise, cela méritait compensation.
Petite revue d’effectif, le barman ainsi que la barmaid étaient là. Deux-trois serveurs, immigrés mexicains sans doute furent également présents. Voilà, tout baignait.

Zack quant à lui alla s’installer à une table au fond de la salle, seul. Petit carnet et liasse de billet, il faisait ses petits comptes.

[ Hrp : supposé être présent depuis presque 4 ans, ceux et celles qui veulent que leurs persos connaissent Zack ( pour drogue, jeux etc etc etc), établissons ceci en pv, merci ^^ ]

Claire avait décidé de sortir, d'être un peu plus délurée, un peu plus libre, quoi de mieu qu'une soirée dans un lieu totalement inconnu. Elle savait que d'une certaine manière c'était radical comme décision mais elle en avait ras le bol d'être la gentille petite bucheuse, rat de biblothéque juste bonne à prendre les cours et à les refilé à tout le monde. Ce soir, elle allait s'amuser et il était pas né celui qui allait l'en empêcher.
Elle avait entendu parler du Viper Room par des éléves de sa promo, elle ne savait pas vraiment à quoi s'attendre mais elle était prête à tenter l'expèrience... Et a en assumer les retombées.
Elle avait mis une petite robe noire dans laquelle elle se sentait un peu mal à l'aise, mais soit disant que c'était sexy alors... Adviene que pourra...
Elle pris une grande inspiration pour se donner du courage et entra.

Après avoir passé le gorille à la tête qui faisait peur à l’entrée, la demoiselle pénétra au sein de l’établissement. Une ambiance conviviale, très agréable voire sulfureuse s’offrait à elle. Les corps qui se frottaient au rythme de la musique mais bien évidemment, une poignée d’habitués tournèrent leur visage vers la jeune femme, sourire aux lèvres et certains se mirent à la siffler à cause de la robe, il leur en fallait peu pour les émoustiller.

Un jeune homme qui passa à côté de leur table dans la foulée et qui s’adressa à eux. C’était le patron du Viper Room mais ça encore, il fallait le savoir sauf si on avait une description de lui ou si on le connaissait de vue.

« C’est bon les gars, c’est pas avec vos tronches que vous arriverez à quelque chose, surtout toi Karl. »

Cela vaudra quelques lourds rires moqueurs vers le dit Karl. Zack lui tapota l’épaule et se dirigea vers le bar tout en lançant quelques paroles à la jeune femme. Sourire compris.

« Fais pas gaffe et bienvenue au Viper. »

Il s’installa au bar, faisant signe à la miss de le rejoindre.

« Un verre offert pour la gêne occasion. »

Rien de mieux pour mettre à l’aise et éviter certains dommages.

Claire détailla l'homme qui s'adressait à elle. Il était plutot mignon et semblait moins lourds que la plus part des hommes qui la détaillaient juste parce qu'elle avait mis une robe qui laissait voir plus qu'elle ne cachait. Elle eut d'ailleurs beaucoup de mal à ne pas se plonger dans son regard bleu trés... magnétique.
Elle s'intalla à coté de lui.

"Merci pour le verre."

Elle croisa les jambes et le regretta bien vite, sa robe venait de remonter dangeureusement le long de ses cuisses.

*C'est pas vrai!*

Puisque le mal était fait, autant aller jusqu'au bout. Tout en souriant, elle demanda à Zack.

"En plus du verre, j'ai droit à de la compagnie?"

Bien entendu, Zack aura aperçu le tissu de la robe remonter les cuisses de la demoiselle. Il secoua le visage négativement tout en ne pouvant réprimer un rire, ô combien éphémère. Ne tergiversant pas là-dessus. Zack aura extirpé de sa veste de costume un jeton de poker qui équivalait 500$ précisément et tout en le faisant tournoyer entre ses doigts, il tourna le corps juste assez pour adresser la parole à la miss. Sourire ivoirien aux lèvres, comme à son habitude.

« Un jour, un type a dit, un client heureux est un client qui revient, un truc du genre, j’sais plus trop quoi. Enfin breeeef, donc, lorsque qu’une cliente, mignonne de surcroît est importunée, moi, Zack Sayler, je me dois de la bichonner. »

Cet air enjoué sur le visage alors que son regard azur la sondait inéluctablement. De sa main libre, il fit signe à la charmante barmaid, typée latine de toute évidence.

« Tu prendras quoi Miss ? »

Cette question était double. A la fois, il demandait ce qu’elle désirait boire et en même temps s’enquérir de son prénom.

Claire n’était pas stupide, loin de là. Elle savait que ce que lui sortait Zack n’était rien d’autre que du baratin pourtant elle ne pouvait s’empêcher de le trouver charmant. Il faut dire qu’il savait y faire et puis à quoi bon faire sa sainte nitouche, si elle était là, c’était parce qu’elle voulait mettre du piment dans sa vie alors, autant en profiter.
Elle se mordilla la lèvre inférieure inconsciemment, réfléchissant à ce qu’elle pourrait bien prendre, sa dernière expérience avec la vodka ayant été assez désagréable, elle décida qu’elle allait tenter d’en reprendre mais mélangé cette fois.

« ça sera un Bloody Mary… »

Puis toujours souriante, elle dit :

« Je m’appelle Claire. »

Elle n’avait pas dit son nom, pas par coquetterie juste par habitude, puis elle se doutait bien que Zack devait s’en moquer royalement. De son point de vue, elle n’était pas le genre de fille a qui l’ont s’intéresse.

Large sourire enjoué tout en regard la demoiselle. Ses prunelles dévièrent un court instant sur la latine pour passer commande.

« Donc ça sera un Bloody Mary pour Claire et un whisky pour moi. »

La barmaid acquiesçait et Zack lui adressa un petit clin d’œil complice afin de la remercier. Maintenant, il se tourna un peu plus vers la jeune femme. Le visage suivant le mouvement tout comme son regard azur une nouvelle fois posé sur elle. Il jouait toujours avec le jeton de poker qui valdinguait avec aisance entre ses doigts.

« Alors, Claire, qu’est-ce qui t’amènes ici ? Un peu de détente ? Ou un truc du genre ? »

Lui demanda-t-il le plus simplement du monde. Visant juste à se renseigner et connaître un peu plus cette nouvelle cliente. En même temps, discuter un peu suffirait peut être à la mettre plus à l’aise dans cette boîte assez particulière. Le sourire éclatant aux lèvres.

Qu’est-ce qu’elle était venue chercher ici ? Juste oublier que sa vie é »tait une accumulation de mauvaises nouvelles qui s’enchainaient à une vitesse incroyable ces derniers temps. Elle n’allait pas lui raconter sa vie, il voulait savoir pourquoi elle était là, il aurait la version résumé.

« Je suis juste venue chercher l’oubli… »

La barmaid déposa leurs consommations devant eux. Claire en bu une gorgée, c’était déjà plus buvable que de la vodka pure, elle espérait qu’elle aurait la même ivresse.

« Tu penses que je vais le trouver ou il vaut mieux que j’aile voir ailleurs ? »

Elle évitait de le regarder dans les yeux tout simplement parce qu’elle n’aimait pas être troublée. Zack avait un charisme indéniable et après tout, elle n’était qu’une humaine.

« Ah ouais l’oubli. »

Il acquiesçait, comme s’il avait l’habitude que de jeunes gens venaient dans sa boîte pour cette raison. Il en avait vu passer des caractères, des histoires, et autres. Il ne perdit en rien son sourire naturellement charmeur, il fallait l’avouer, le tout agrémenté de son regard magnétiseur qui sondait toujours la demoiselle.
Entre temps, il aura remercié la barmaid et aura apporté le verre à ses lèvres pour en boire une gorgée.

« T’as frappé à la bonne porte. Ici c’est simple, tu veux ? Tu as. Y’a aucun interdit chez moi. »

Cela avait le mérite d’être clair, ici c’était en effet sans limite. Tout le monde pouvait se défouler par tous les moyens. Visiblement, il cherchait le regard de la jeune femme qui semblait le fuir, cela l’amusait intérieurement bien qu’il n’en disait rien sur le sujet.

« Pas d’interdit ? Vraiment ? Je suis morte et arrivée au paradis … »

Pas d’interdit ? Elle avait toujours eu des interdits, et elle en avait besoin même. Elle se connaissait assez pour savoir que sans limites, elle pouvait aller très loin. Elle but une nouvelle gorgée de son breuvage, histoire que l’alcool fasse rapidement son travail. Mais au fond même quand il n’y avait pas d’interdis, il y’avait toujours des limites, la limite la plus infranchissable étant la personne en face de soi.

« C’est bien joli de pouvoir avoir ce qu’on veut, mais si je ne veux pas quelque chose mais quelqu’un … »

Pour la première fois, elle osa affronter le regard de Zack.

*Il a vraiment un regard… Particulier.*

Elle avait l’impression qu’avec des yeux pareils il pouvait voir… Ce qu’on ne voit pas.

La réponse de Claire fut très explicite. Elle était donc là afin de noyer son mal d’amour, enfin, c’était la conclusion la plus plausible en vue de sa réplique. Il se contenta d’hocher le visage dans un premier temps, toujours avec ce sourire naturellement charmant qui animait ses lèvres. Il fixait toujours la miss de son regard océan. Zack amena une nouvelle fois le verre à ses lèvres pour déguster le breuvage.

« Tu sais, j’suis malheureusement pas vendeur de potions d’amour ma belle, et ouais, j’ai aussi quelques défauts. »

S’amusa-t-il à répliquer, le tout accompagné d’un sourire propre à celui-ci. Il reprit un semblant de calme et poursuivit sa tirade.

« Enfin bref, t’es à la fac ou un truc du genre non ? J’suis sûr qu’il y a un bellâtre dans ton école qui n’attend que toi héhé. »

Il la gratifia d’un clin d’œil complice. Visant peut-être à lui remonter le moral même si cela semblait être difficile. Zack ne savait pas résoudre les peines sentimentales de ces jeunes gens, enfin si, il avait une solution mais ce n’était guère avec des mots mais plutôt par le biais de substituts assez spéciaux.

Elle leva les yeux au ciel, l'air exaspéré. Il la prenait pour une gamine … Et fondamentalement, c’est ce qu’elle était. Mais elle voulait autre chose, sortir de sa vie pendant quelques heures. Connaitre autres chose.

« Et qu’est-ce que je ferais d’un bellâtre ? Surtout s’il n’attend que moi, il sera collant, jaloux et insupportable. »

Elle n’avait pas une très bonne image des hommes. Pour elle, ils n’étaient là que pour la distraire un temps et disparaître dés qu’elle se lassait d’eux. Et elle avait remarqué que contrairement à ce que la plupart des gens pensait, les pré-adultes, de 18 à 20 ans étaient les pires chewing-gums du monde, une fois que c’est collé, plus moyen de s’en débarrasser en douceur. Il fallait utiliser les grands moyens.

« Dans ton petit paradis, il n’y en a pas un qui pourrait me faire croire le temps d’une nuit que je compte pour lui et disparaître avant que je me réveille ? »

Zack gardait bien entendu son sourire lorsqu’il écoutait les diverses réponses de la demoiselle. Il la fixa un petit instant avant de dévier son regard sur les alentours. Il pointa du doigts quelques types qu’il semblait connaître, c’était même certain.

« Lui, lui, lui et encore lui peuvent te donner c’que tu demandes. Ils attendent que ça j’suis sûr mais bon… »

Il laissa planer la fin de sa tirade alors que ses prunelles azur revinrent sonder la jeune femme. Il imposa même un petit silence entre eux, presque pesant et comme s’il réfléchissait tout en la gardant fixement dans son champ de vision. Lentement, il reprit quelques gorgées de son verre tout en hochant le visage en diapason.

« …Tu crois que ça serait bon pour toi un truc pareil ? T’auras peut-être la sensation d’être importante mais pour quelques heures et encore, après, t’auras une sale impression j’te l’dis moi et ça sera pire. Mais après tu fais c’que tu veux, j’donne juste mon avis. »

Haussant les épaules, il reprit une énième gorgée de sa boisson tout en jouant depuis le début avec son jeton de poker. Comme il l’a dit, c’était qu’un avis, à elle de le prendre en compte ou pas il ne s’en offusquerait pas mais il se permit une petite suggestion.

« Par contre, j’ai un truc qui pourrait te soulager un peu, te détendre. »

Tel un magicien du dimanche, il exerça un petit mouvement de l’avant-bras et il y avait un tout petit sachet entre son annulaire et l’index. Il joua avec.

« C’est pas puissant, t’en seras pas dépendante ça va juste te booster un peu. Encore une fois c’est toi qui vois. »

En effet, il l’obligeait une nouvelle fois à rien et espérait qu’elle n’allait pas prendre la fuite en courrant. Après tout, elle était là pour vivre de nouvelles sensations ? Il en donna l’une des alternatives.

« Comme c’est gentil de t’inquiéter pour mon, papa… » se moqua-t-elle gentiment.

N’empêche que si son père s’inquiétait un peu plus pour elle au lieu de la pourrir avec son argent, elle ne serait pas ici à la recherche d’un homme capable de combler son manque d’affection.

*Ma pauvre chérie, tu es pitoyable…*

D’ailleurs, elle serait partie à l’instant si elle n’avait pas été intriguée par ce que lui proposait Zack. Elle voulait de l’amour même illusoire, il lui proposait de la drogue. Mais est-ce si différent dans le fond ? L’amour n’est-il pas la drogue la plus dangereuse en ce bas monde, légal, sans pourtant aucune loi pour le guider. L’amour a emporté plus de femme que toutes les autres drogues réunies.
Mais comme sur cette bonne vieille terre, rien n’est gratuit….

« Combien me couterait un sachet de détente ? »

Elle imagina la tête de son père s’il venait à apprendre ce qu’elle s’apprêtait à faire de son argent. Il s’en moquerait royalement, sans doute, comme tout ce qui concernait la vie de sa fille.

Le sachet que Zack détenait entre deux doigts s’échoua sur le comptoir et il le fit glisser lentement jusqu’à la jeune demoiselle. Bien entendu, le sourire était toujours au rendez-vous. Il plomba la miss de son regard azur et déclara donc.

« Pour toi ? Ca sera 150 billets. Je sais, j’suis grand seigneur. »

S’amusa-t-il à dire avec une certaine attitude désinvolte mais cependant ironique. Dans le sachet retenu par l’index de Zack, il devait y avoir pas plus d’une dizaine de jolies pilules. Désormais, plus qu’à attendre la réponse de la demoiselle concernant ce substitut de plaisir, en espérant qu’elle réponde favorablement héhé.

Une petite voix, la même qui lui avait déconseillé de venir ici, lui criait de prendre ses jambes à son cou sans se retourner. Sa bonne conscience sans doute, mais même en criant, elle n’en restait pas moins une petite, toute petite voix qui avait bien du mal à se faire attendre.
Elle ouvrit son sac et posa 150 $ sur le comptoir, en liquide bien sur. Elle adressa un remerciement muet à son monstre de père qui lui conseillé toujours d’avoir une forte somme d’argent en liquide sur soi, soit disant que ça peut servir… La preuve est là.

« Merci pour ta générosité… »

Elle prit le paquet et le fit tourner entre ses doigts, elle était folle de faire ça. Elle venait de claquer 150 billets pour des pilules qu’elle ne prendrait probablement pas mais qui avaient un coté rassurant. L’idée de savoir que si ça devenait trop dur, elles seraient là, prête à faire leur effet.
Il avait dit que ce n’était pas puissant mais que ça allait la détendre…

« Y’a des effets secondaires… Indésirables ? T’en fait pas, tu peux répondre oui, je les prendrais quand même… »